Mali, Burkina, Guinée : les chefs d’Etat de la CEDEAO maintiennent la pression
Statut quo dans les dossiers malien, burkinabé et guinéen. C’est la conclusion du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Accra.
Les
dirigeants de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest
(Cédéao), réunis à Accra, ont décidé de maintenir les sanctions imposées
au Mali. Ils demandent, néanmoins, une transition de 12 à 16 mois
supplémentaires pour lever progressivement ces sanctions.
« Après avoir examiné la recommandation du médiateur, le Président Goodluck Jonathan, les chefs d’Etat ont finalement décidé qu’ils sont disposés à prévoir une prolongation de la transition au Mali dans une fourchette de 12 à 16 mois » , a déclaré le président de la Commission de la CEDEAO Jean-Claude Kassi Brou.
Au sujet de la Guinée, malgré certaines améliorations, certains éléments inquiètent les dirigeants de la CEDEAO.
« Dans le passé, il a été demandé à plusieurs reprises qu’un calendrier soit fourni, mais maintenant, comme rien ne vient, l’autorité fixe une date limite », a expliqué le président. « Il y a une date limite, et aujourd’hui, nous sommes le 25 mars, donc il reste un mois. Le 25 avril, la Communauté souhaite voir un calendrier de transition en République de Guinée. »
Les dirigeants régionaux ont également demandé la
libération immédiate de l’ancien président Burkinabé Roch Marc Christian
Kaboré, assigné à résidence depuis le début de l’année.