Après l’inauguration en grande pompe du stade Abdoulaye Wade : Thierno Bocoum invite au suivi et à l’entretien
Après l’inauguration en
grande pompe du stade Abdoulaye Wade ce mardi, Thierno Bocoum appelle
au suivi et à l’entretien de l’infrastructure sportive.
«Le
stade Abdoulaye Wade, qui a coûté près de 160 milliards au contribuable
sénégalais, déjà inauguré, doit être protégé et entretenu. Protégé des
vandales et autres perturbateurs, mais aussi entretenu de manière
quotidienne», dit-il.
Le
leader du mouvement Agir estime que le Sénégal doit désormais «veiller à
sauvegarder ses investissements, au-delà du débat sur leurs
opportunités ou pas ou encore sur l’identité du maître d’ouvrage».
A
l’en croire, ce qui est déjà emprunté par nos gouvernants engage le
contribuable qui n’aura d’autre choix que de rembourser. Une raison
suffisante pour qu’on soit encore fiers de nos anciennes réalisations,
au moment de célébrer les nouvelles qui sont parfois très cher payées.
«Nos
gouvernants sont prompts à mettre le focus sur leurs réalisations. Mais
la question du suivi pose le plus souvent problème. Elle est cependant
essentielle pour la rentabilité des investissements. Suivre ce qu’on a
réalisé, entretenir ce que son prédécesseur a laissé», invite Thierno
Bocoum.
Par
ailleurs, il invite les Sénégalais à se souvenir de cette verdure sur
les allées de la Vdn, sous les échangeurs et entre les voies de
l’autoroute de l’aéroport de Yoff ; du nettoyage et du désencombrement
du parking du stade Léopold Sédar Senghor réalisés à grands coups de
publicité ; des palmiers achetés à coups de milliards et plantés le long
de la corniche-Ouest ; de la porte du Millénaire inaugurée en grande
pompe et laissée à la merci de l’érosion côtière et des ordures ; des
stades de l’Amitié et de Demba Diop. «Ils sont hors service… Et
peut-être demain, l’Arène nationale qui perd déjà de son lustre».