DIEUPPEUL : À cause d’une villa, deux conjoints à couteaux tirés !
C’est une affaire délicate. Pour une villa sise à Dieuppeul, un homme, son épouse et leurs gardes du corps respectifs sont à couteaux tirés. L’affaire a atterri au commissariat. Tous les 4 belligérants ont été écroués et déférés au parquet.
Les
deux conjoints sont, en effet, en instance de divorce. Ils se
disputent la villa n’ 2810 dont l’ordonnance rendue par le tribunal pour
son partage entre les conjoints, n’est pas encore exécutée par les
époux. Ce qui a rendu extrêmement délétère la cohabitation. La situation
a été exacerbée par la présence des proches et autres gardes du corps
des conjoints, dans la maison.
L’épouse S. NDAW, qui a déposé
plainte, déclare que son mari, de mèche avec ses proches, cherche à
l’intimider en la violentant verbalement et physiquement afin qu’elle
abandonne le domicile conjugal. Elle a donc recruté un garde du corps
pour veiller sur ses biens et sa personne.
De son côté,
l’époux, M. NDIAYE et son gardien, P. NDIAYE ont aussi déposé une
plainte contre la dame S. NDAW et son garde du corps A. NIASS pour voie
de fait et violences physiques et verbales. Au total, ce sont 4 plaintes
qui ont été déposées. Tous les 4 belligérants ont été placés en garde à
vue et seront déférés au parquet.
S. NDAW et M. NDIAYE furent
mariés en 2019 sous le régime de la monogamie avec communauté des biens.
Ils décideront, par la suite, de modifier le régime pour choisir la
séparation des biens. Cette modification devait être enregistrée en
France. Mais, fuyant une probable instabilité politique, suite aux
élections de 2020 S. NDAW est rentrée à Dakar pour s’installer dans la
villa 2810. Et depuis, les conflits de titre de propriété ont surgi.
Le
tribunal de grande Instance de Dakar a été saisi à cet effet et une
ordonnance a été rendue concernant la maison. Mais n’est pas encore
exécutée.