Saint-Louis : Les étudiants de l’UGB dénoncent le non respect du protocole d’accord

Saint-Louis : Les étudiants de l’UGB dénoncent le non respect du protocole d’accord

Les étudiants de l’université Gaston Berger de Saint-Louis et les autorités universitaires ne parlent plus le même langage. D’ailleurs, ces étudiants ont, depuis hier, entamé une grève de la faim pour exiger la satisfaction de leurs revendications (l’installation du wifi au campus social, la distribution de l’eau potable, le démarrage des travaux d’assainissement et de la voirie).

Mais d’après le recteur de l’université, Ousmane Thiaré, le protocole signé par les deux parties a été bel et bien respecté. « Sous l’autorité du gouverneur de Saint-Louis, nous avons signé un protocole avec les étudiants. Et ce protocole concernait quatre points. Les quatre questions qui étaient présentes sur le protocole d’accord qu’on a signé et qui personnellement, je crois jusque-là n’ont aucun retard… Tous les engagements ont été respectés sur le wifi, sur la distribution de l’eau, sur l’assainissement, sur la voirie interne. Je pense qu’on pourrait même après mettre ce protocole-là à votre disposition », a-t-il confirmé.

Néanmoins, ces arguments ne semblent pas convaincre les étudiants. « Aujourd’hui, c’est regrettable. C’est regrettable de voir sur ce protocole d’accord que y a la coordination des étudiants de Saint-Louis qui a respecté ses engagements. Nous avions engagé de ne plus mener des mouvements tant que les délais sont respectés », a dit Djiby Dieng, porte-parole de la coordination des étudiants de Saint-Louis sur les ondes d’Iradio.

Toutefois, le recteur invite les étudiants à mettre un terme à leur grève de la faim. « Je voudrais comme je l’ai fait devant les étudiants, les appeler à surseoir à cette grève de la faim parce que simplement en discutant, je pense que nous pouvons trouver des solutions ».

Malheureusement, ces étudiants comptent poursuivre leur combat. « Nous les invitons une fois à encore prendre leurs responsabilités. La coordination, en tout cas n’hésitera pas à passer à la vitesse supérieure si on sent que l’autorité n’a pas réagi par rapport à la question », a déclaré le porte-parole.

Ainsi, les observateurs invitent les religieux à intervenir pour une médiation.

Souare Mansour

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