Enfants Albinos; Adultes prédateurs : Monseigneur Benjamin Ndiaye appelle à protéger les enfants vulnérables
Monseigneur Benjamin
Ndiaye a invité les fidèles dans son message de Noël à être encore
favorables pour divorcer d’avec toute forme de violence, verbale,
physique, psychologique, et d’avec tout abus de pouvoir… « Il faut
répandre le bien envers des personnes qui appartiennent aux couches les
plus vulnérables de notre société. Pensons aux malades, aux personnes
porteuses de handicap, aux pauvres de nos quartiers, à ceux qui vivent
dans la précarité, aux jeunes en mal d’avenir viable et épanouissement,
aux nombreux blessés de la vie, aux enfants maltraités, abandonnés, en
manque d’amour, et aux orphelins.
Parlant
de sa rencontre à travers Amnesty International Sénégal, avec les
membres du bureau de l’association des Albinos du Sénégal, il dira que
leur plaidoirie l’a convaincu de son devoir de parler de cette frange
de la société en termes d’accueil interne et de protection, surtout
quand on pense aux conceptions et aux pesanteurs sociales qui peuvent
mettre leur vie en danger. « L’intégration sociale de ces frères et
sœurs en humanité nous incombe tous, apportons-leur une aide multiforme
dans divers domaines, notamment la santé, la formation, la promotion
économique sans oublier l’accompagnement spirituel » dit-il. Et de
saluer sur un autre plan, les nombreuses actions menées en direction des
enfants par différents organismes et associations, et par l’Etat du
Sénégal.
Adultes prédateurs
L’enfant
est au cœur de Noël. « Nous devons tous contribuer à la protection et
à l’épanouissement de l’enfant. « Comment ne pas déplorer toutes les
blessures faites aux enfants à travers des comportements déviants dont
se rendent coupables des adultes prédateurs, persécuteurs et sadiques?
La presse témoigne régulièrement de drames multiples dont sont victimes
des enfants. De telles situations requièrent un véritable examen de
conscience, ainsi que des dispositions et des mesures effectives pour
que les enfants ne soient plus des victimes négligées », conclut-il.