Konko Siré Bâ, organisateur du camp Malaw Rise : «Se servir du basket comme outil d’éducation des jeunes»
La 2ème édition du camp de basket Malaw Rise pour les jeunes basketteurs de 13 à 14 ans se tient depuis lundi au stadium Marius Ndiaye. Initiateur de l’événement, Konko Siré Bâ se félicite de l’organisation et dévoile les objectifs de sa structure.
«Malaw Rise est une organisation basée à New York et on se focalise sur la petite catégorie. On avait pris les jeunes de 13 ans ou moins lors de la première édition. Ces derniers ont aujourd’hui 14 ans et on les accompagne dans les études et le basket. Pour cette deuxième édition, on a voulu agrandir un peu les choses. C’est pourquoi on a invité des clubs locaux, la Jeanne d’Arc, l’AS Douanes, Ouakam et Bopp à subir les mêmes exercices intensifs que les jeunes sélectionnés par Malaw Rise et qu’on souhaite suivre dans le futur. Donc, l’idée inclure le plus grand nombre de joueurs. Chaque équipe comporte 12 joueurs et cela fait un total de 60 jeunes. En plus, les entraîneurs sont venus assister aux séances», explique Konko Siré Bâ.
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Pendant ces quatre jours de stage, les jeunes basketteurs vont essayer de mettre en application les cours théoriques. Ils ont joué des matchs dans les conditions normales de compétition. «Je pense que c’est ce qui manque à la petite catégorie, à savoir les conditions de match dès le début. Et je crois que si on continue à faire cela, le basket sénégalais va se développer beaucoup plus vite. C’est possible d’avoir sur une année avec des entraînements, des tournois réels avec des arbitres, afin de formater les jeunes dans la compétition», rajoute-t-il.
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«Pousser les jeunes à allier études et sport»
Interpellé sur le déroulement du camp, Konko Siré Bâ se dit satisfait
du niveau des jeunes et prévoit même d’élargir la tranche d’âges. «On
est vraiment content, satisfait et impressionné. Ça se voit que les
jeunes ne jouent pas beaucoup durant l’année. Mais ils étalent leur
talent si on pose les conditions d’épanouissement. On voit le progrès,
l’ambition, la volonté de travailler et d’apprendre dans leurs yeux. On
est impressionné par la taille naturelle de certains jeunes. C’est
vraiment formidable et cela nous motive encore de continuer sur cette
lancée. On a aussi vu de bons meneurs de jeu. On pense même ouvrir le
camp aux enfants de 10 ans. Les 13 ans et 20 ans seront aussi pris en
compte. Cela pense qu’on peut avoir une bonne relève en travaillant avec
les jeunes de 10 à 20 ans en les perfectionnant».
L’objectif de Malaw Rise est de pousser les jeunes à allier études et basket pour s’assurer un futur radieux. «Ce
programme est né d’une idée, une pensée, une volonté et une ambition de
faire quelque chose pour notre pays. On ajuste le programme et on
souhaite offrir aux élèves et étudiants qui aiment le basket dans des
conditions de réussir. On veut former des intellectuels et des leaders
avec le basket comme outil. On inculque aux jeunes les valeurs de la
vie, les bons comportements comme la discipline, la concentration, le
travail en équipe, la persévérance. On a des connexions avec des clubs
européens et des universités américaines, si le niveau nous le permet
pourquoi pas les donner la chance aux meilleurs pour qu’ils puissent
allier études et sports, afin de soutenir leurs familles respectives».
Formation des cadres techniques…
Durant ces quatre ours de camp, les techniciens locaux pourront
bénéficier de l’expertise américaine sous la houlette de Marlon Smith,
spécialiste dans le développement des jeunes joueurs et qui a côtoyé de
grands noms de la NBA comme Stephen Curry. «Marlon Smith aime le
Sénégal et les jeunes. Il apprécie ce qu’on fait. C’est un ami et
maintenant un partenaire. Il développe dans le camp un concept «Team
Builder» ou comment «Bâtir une équipe». C’est pour montrer aux
entraîneurs comment former une équipe performante. En plus, il y a des
exercices à montrer dans ce programme. On a fait une séance entre 18
heures et 19 heures hier (lundi) en présence de présidents et
d’entraîneurs des écoles de basket. J’ai vu qu’ils ont apprécié et
certains prenaient le soin d’enregistrer. Je pense que le message est
bien passé».
Mor Bassine NIANG
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