La CPI réduit la peine de prison d’un jihadiste malien Ahmad Al Faqi Al Mahdi
La Cour pénale internationale (CPI) a déclaré jeudi 25 novembre avoir réduit de deux ans la peine de prison du jihadiste malien Ahmad Al Faqi Al Mahdi, condamné en 2016 pour son rôle dans la destruction des mausolées protégés à Tombouctou.
«
Le collège de trois juges de la chambre d’appel de la Cour pénale
internationale (CPI) qui avait été chargé d’examiner la peine
d’emprisonnement infligée à Ahmad Al Faqi Al Mahdi (« M. Al Mahdi ») a
décidé de réduire de deux ans la peine initialement fixée à neuf ans.
Cette peine sera donc purgée au 18 septembre 2022 », écrit la CPI dans
son communiqué. Pour parvenir à cette décision, les juges « ont tenu
compte de plusieurs éléments tels que l’instabilité sociale que pourrait
causer une libération anticipée dans le nord du Mali, les possibilités
de resocialisation et de réinsertion de M. Al Mahdi, et la coopération
dont il a fait preuve depuis qu’il a été remis à la Cour en septembre
2015. Gardant à l’esprit les vues exprimées par la République du Mali et
par les victimes, les juges ont estimé que la réduction ne devait pas
s’appliquer à la totalité du temps qui reste à purger par M. Al Mahdi.
Par conséquent, compte tenu de la décision rendue aujourd’hui, M. Al
Mahdi purgera le restant de sa peine jusqu’au 18 septembre 2022. Les
dispositions nécessaires à la libération de M. Al Mahdi seront prises le
moment venu », précise la Cour pénale internationale.
RFI