Les soucis judiciaires d’un millionnaire belge après avoir offert 800.000 euros à sa petite amie au Kenya: “Nous vivons dans la peur”
Un millionnaire
flamand, ayant un penchant pour les “femmes africaines” et les voitures
de sport, s’est retrouvé dans le collimateur de la justice en Afrique.
Parce qu’il a offert 800.000 euros à sa petite amie de 21 ans, le
tribunal le soupçonne d’une opération de blanchiment d’argent. “C’était
juste un cadeau”, raconte Marc De Mesel sur Youtube. L’homme précise
avoir gagné beaucoup d’argent dans la cryptomonnaie. “La police nous a
laissé partir, mais depuis, nous vivons dans la peur.”
Selon
les médias kényans, la descente de police chez le Belge faisait suite à
un cadeau de 800.000 euros offert à sa petite amie de 21 ans, Felesta
Nyamathira Njoroge. Elle a ouvert un compte l’été dernier, le 2 août.
Dans les jours qui ont suivi, cette somme mirobolante a été déposée en
quatre transactions.
La
police locale a jugé cela suspect. Début septembre, une descente a été
effectuée au domicile de Marc De Mesel au Kenya. “J’étais encore en
pyjama quand soudain quatre policiers ont fait irruption”, raconte-t-il
sur YouTube. “Ils nous ont arrêtés, moi et ma petite amie, et nous avons
été interrogés pendant toute une journée. Nous avons été accusés de
blanchiment d’argent, et même de financement du terrorisme.” La vidéo a
déjà été visionnée plus de 10.000 fois.“Nous vivons dans la peur”Selon
M. De Mesel, sa compagne avait déjà reçu une lettre des autorités
fiscales lui demandant des explications. “En réponse, ma petite amie a
dit que l’argent était un cadeau de ma part, que nous avons des enfants
ensemble et qu’elle est enceinte. Normalement, après cette explication,
nous devions être tranquilles. Vous ne devez pas payer d’impôts pour un
cadeau.”
La
police a ensuite laissé le couple partir. “Mais depuis, nous vivons
dans la peur qu’ils reviennent”, regrette le millionnaire. Selon un
média local, le couple a depuis quitté le Kenya, affirmant ne pas se
sentir en sécurité. Leur avocat estime que la convocation concernant le
cadeau est “vague” et souhaite davantage d’explications. Le 19 novembre,
le tribunal aurait demandé de geler l’argent, “qui pourrait être
criminel”, de peur qu’il ne disparaisse.Marc
De Mesel a commencé à investir en 1999. Il a tiré ses premières leçons
financières lors de l’éclatement de la bulle Internet en 2000. Depuis la
crise financière de 2008, son capital “a augmenté en moyenne de 40 à 50
% par an”, déclare-t-il dans une interview sur YouTube. “Depuis que
j’ai commencé à investir dans le bitcoin en 2012, j’ai réalisé d’énormes
bénéfices”, assure De Mesel.
C’est
à cette époque qu’il a commencé à s’intéresser à la polygamie,
c’est-à-dire le fait d’avoir des relations avec plusieurs personnes en
même temps. “Quand je suis devenu vraiment riche vers 2017, il était
temps de commencer”, explique-t-il. C’est la raison pour laquelle il a
déménagé au Kenya. “Pas pour les impôts, mais pour les femmes
africaines”, s’amuse-t-il dans une interview sur YouTube.
“J’ai
commencé à sortir avec différentes femmes. Par exemple, je voyais Nancy
le mercredi, et Caty le samedi. C’était un rêve”, décrit-il. Le
millionnaire a également un goût pour les voitures rapides. En témoigne
la Lamborghini jaune vif portant la plaque d’immatriculation
personnalisée “NXP” qu’il conduisait en Belgique. “J’ai pu l’acheter
grâce au bitcoin”, explique De Mesel sur ses réseaux sociaux.