Conflit foncier à Dougar : une vingtaine de maisons à la Cité portuaire 2 vandalisées par des hommes armés
Le pire a été évité de justesse ce dimanche à Diamniadio où une vingtaine de maisons à la cité portuaire 2 de Diamniadio situées à quelques encablures de la localité de Dougar, ont été vandalisées par des hommes armés. Selon le communiqué du Port autonome de Dakar, les occupants des travailleurs du Port qui ont aménagé dans cette deuxième cité portuaire ont subi l’assaut d’hommes munis d’armes blanches qui ont vandalisé, incendié, cassé des vitres de villas occupées par des portuaires et leurs familles.
«Ces hommes revendiquant le titre foncier sur lequel la société marocaine Peackock en partenariat avec le Port de Dakar a construit les deux premières cités des travailleurs du Port Autonome de Dakar, n’en sont pas à leurs premières manifestations d’éclat», indique le document.
Alerté,
le directeur général du Port autonome de Dakar Aboubacar Sédikh Bèye
accompagné du Coordonnateur de la Communication stratégique, Seydou
Touré, de Ousmane Thiané Sarr, chargé de mission auprès du DG, de
Mamadou Laye Seck, coordonnateur de la Cellule en charge du
développement de l’hinterland et d’un certain nombre de travailleurs,
s’est déplacé, ce lundi sur le terrain pour voir de visu les impacts de
ces actes de vandalisme.
Sur les lieux, il a pu
constater les dégâts, mais surtout la détresse des victimes qui ont
raconté les heures d’horreur vécues ce dimanche avec ce déferlement
humain saccageant tout sur leur passage. Après avoir partagé le
traumatisme de ses agents, Aboubacar Sédikh Bèye a réconforté ces
derniers du soutien de la Direction Générale qui compte solliciter
auprès des plus hautes autorités la mise en place d’une brigade de
gendarmerie sur les lieux.
Le
Dg du Port de Dakar a par ailleurs, prévu d’aller vers les populations
riveraines de la cité portuaire pour un dialogue direct afin de trouver
des voies consensuelles pour régler définitivement le conflit. Du côté
de la société marocaine Peackock, il a été indiqué que tout le processus
d’obtention des titres fonciers sur lesquels, les trois projets ont été
construits a été respecté.
Le communiqué
souligne par ailleurs que les travaux de construction de la troisième
phase ont démarré sur le site. «Il y’a lieu de rappeler que malgré
qu’elles aient été déboutées par la justice de leurs prétentions
foncières, ces populations qui réclament leur propriété sur le site en
question, ont orchestré une violente violence qui a fini d’installer la
peur et surtout un traumatisme au sein des familles portuaires. Ces
dernières ont pu obtenir les secours de la Brigade de gendarmerie de
Diamniadio», signale le document.