Les acteurs de la boulangerie se dotent d’une nouvelle convention collective
Les organisations
syndicales de la boulangerie, le patronat et le ministre du Travail ont
signé, hier, la nouvelle convention collective du secteur national de la
boulangerie. Ce nouveau document s’articule autour d’un cadre juridique
régissant les entreprises évoluant dans la fabrication du pain, de la
viennoiserie et de la pâtisserie.
La
rencontre a été présidée par le ministre du Travail, Samba Sy qui s’est
félicité de ce dernier acte historique posé par les partenaires
sociaux pour se doter des droits négociés adaptés aux réalités
socioéconomiques du secteur. «C’est un acquis de grande importance. Les
acteurs sont à la hauteur du défi de la modernisation qui s’impose à
eux. Elle nous permettra de nous hisser parmi les meilleurs standards
mondiaux », dit-il.
Ainsi,
il a été défini dans le document, trois critères dont l’utilisation de
la farine dont le poids annuel est inférieur à 50 quintaux, un effectif
inférieur à 50 salariés et la vente directe au consommateur final. Avec
cette nouvelle réforme, la nouvelle convention collective joue un rôle
prépondérant tout en apportant des innovations majeures tels que
l’établissement d’une grille salariale améliorée tenant compte du coût
de la vie, une classification des emplois d’ouvriers boulangers plus
adaptée aux besoins des entreprises.
En
sus, elle permettra également une classification dédiée aux agents de
maîtrise et aux cadres prenant en compte les nouveaux métiers et les
évolutions du secteur. La nouvelle convention favorise également la
formalisation et la formation professionnelle dans les conditions
d’accès à certains emplois prévus.
Selon
le président de la fédération nationale des boulangers du Sénégal,
Amadou Gaye, cela va participer au dialogue social. « Cette convention
est tellement importante qu’elle va participer à savoir qui est
boulanger pour mettre en place un ouvrier boulanger qualifié parce que
pour faire du pain, il faut savoir faire tout le processus et pour faire
du pain, il faut le connaître, il faut la formation », a-t-il fait
savoir .
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