Octobre, mois le plus chaud (Par Assane GUÈYE)

Octobre, mois le plus chaud (Par Assane GUÈYE)

Ils sont morts atrocement dans la chaleur de la nuit. Sous les décombres d’un immeuble décati. Nouveau drame au sortir duquel on écrase une larme. Vite essuyé. Puis, on avance. Nos vies sont aussi faites de malheurs. Le logement est devenu inaccessible. La baisse des normes suit la courbe de la pauvreté. Les attitudes de survie construisent les toiles d’araignées. L’époque est révolue où le Président Senghor empêchait à son ministre de transformer sa maison de la Sicap afin de préserver l’harmonie architecturale. En ces temps-là, le pays n’était pas encore sous-administrée.

L’administration a-t-elle bien fonctionné dans l’affaire présumée de trafic de migrants ? Il est permis d’en douter. Les honorables députés qui sont à deux doigts d’être défroqués ne peuvent pas être les seuls lampistes à incandescence. Il faut nettoyer les écuries d’Augias à l’eau chaude.

La canicule s’est invitée dans la tragédie qui a emporté Cheikh Niass après sa garde à vue. L’effet collatéral, cette lettre du chef de poste de la police de wakhinane transpirant une colère froide. Muté à l’école nationale de police, le commissaire Ahmet Bechir Ndiaye a fait étalage d’une trop grande liberté de ton. La tenue impose la retenue. En toutes circonstances.

Souare Mansour

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