L’étudiant en France tabasse l’amant de son ex et mère de sa fille de pour…
Étudiant établi en
France, B. Ndiaye, qui devait rentrer mercredi, risque de rater ses
cours. Le jeune homme a été envoyé en prison suite à une violente
altercation avec M. M. Mané, amant de son ex.
Inculpé
pour des faits de vol, de violence et voie de fait et de destruction de
biens appartenant à autrui, le prévenu a été jugé par le tribunal
d’Instance de Dakar.
Revenant
sur les faits, M. M. Mané a expliqué s’être rendu chez le mis en cause
pour aider sa petite amie, S. Diatta, à récupérer sa fille, âgée de deux
ans.
Sur
ce, rapporte Rewmi Quotidien, il s’est battu avec son protagoniste.
Dans la mêlée, ce dernier s’empare de sa sacoche qui contenait 80 000
francs, une montre et des documents.
« Lorsque
je me suis rendu à la gendarmerie pour porter plainte, les pandores
m’ont signifié qu’il ne s’agissait pas d’un vol. Accompagné de M. B.
Diaw, je suis retourné chez B. Ndiaye pour récupérer ma sacoche. Dès que
mon ami a stationné son véhicule devant le domicile, le prévenu a crié
« au voleur », avant de jeter une pierre sur le pare-brise de la voiture »,
accuse M. Mané.
À
l’en croire, il avait acheté sa montre à 780 euros (507 000 Fcfa).
Malgré cela, il a réclamé 300 000 francs en guise de réparation. Des
accusations corroborées par son copain, M. B. Diaw qui a été dédommagé
par le prévenu à hauteur de 80 000 francs.
Cependant,
B. Ndiaye, qui a nié les faits, a servi une autre version au juge.
« J’ai pris sa sacoche parce qu’il s’est introduit dans mon appartement à
mon absence. Il a subtilisé mon ordinateur et mes 600.000 francs »,
charge-t-il. Il ajoute que son ex-petite amie est rentrée en Suisse avec
leur fille.
Le
parquet a requis l’application de la loi. De son côté, la défense a
plaidé le renvoi des fins de la poursuite. Pour Me Michel Ndong, son
client est une victime.
« Il
a vu que l’enfant souffrait. Il l’a pris et l’a conduit à l’hôpital.
Les parties civiles se sont rendues dans son appartement, à Liberté 6.
Ils l’ont grugé et dépouillé de ses biens. Pour savoir la personne avec
qui, il a affaire, il a pris son sac qui ne contenait qu’un portable », a
martelé l’avocat.
Cependant,
le prévenu devra prendre son mal en patience jusqu’a ce vendredi 17
septembre, car le président du tribunal a rejeté sa demande de liberté
provisoire.