Les dernières troupes américaines ont quitté l’Afghanistan, après 20 ans de guerre
L’armée américaine a annoncé, lundi, avoir achevé son
retrait d’Afghanistan, à l’issue de la plus longue guerre de l’histoire
des États-Unis. Malgré un gigantesque pont aérien qui a permis aux
États-Unis et leurs alliés d’évacuer plus de 123 000 civils, le
Pentagone a reconnu n’avoir pas pu faire sortir du pays autant de
personnes qu’elle l’aurait voulu.
Les derniers soldats américains ont quitté l’Afghanistan, a
annoncé le Pentagone lundi 30 août, laissant le pays aux mains des
Taliban, leurs ennemis de 20 ans, au terme de la plus longue guerre de
l’histoire des États-Unis.
« Le dernier avion C-17 a décollé de l’aéroport de Kaboul le 30 août » à 19 h 29 GMT, a déclaré le général Kenneth McKenzie qui dirige le commandement central dont dépend l’Afghanistan, lors d’une conférence de presse.
Les États-Unis laissent ainsi le pays aux mains des Taliban, leurs ennemis de 20 ans, au terme de la plus longue guerre de l’histoire des États-Unis.
L’ambassadeur américain Ross Wilson et un général, Chris Donahue, sont les derniers Américains à avoir quitté le pays. Les deux hommes sont les derniers à être montés à bord de l’avion.
« Si les évacuations militaires sont terminées, la mission diplomatique pour s’assurer que davantage de citoyens américains et d’Afghans éligibles voulant partir le puissent, continue », a ajouté le général McKenzie.
Car malgré un gigantesque pont aérien, l’armée américaine a reconnu n’avoir pas pu évacuer autant de personnes d’Afghanistan qu’elle l’aurait voulu. « Nous n’avons pas pu évacuer tous ceux que nous voulions évacuer », a dit le général, précisant que les évacuations s’étaient terminées « environ 12 heures » avant le retrait final, mais que les forces américaines sur place étaient restées prêtes à évacuer quiconque aurait pu atteindre l’aéroport « jusqu’à la dernière minute ».
Depuis le 14 août, sur une période de 18 jours, les avions des États-Unis et leurs alliés ont évacué plus de 123 000 civils de l’aéroport international Hamid Karzai.