« Zemmour ça veut dire olive en arabe » : Jean-Luc Mélenchon tacle le polémiste de CNews sur ses origines
Jean-Luc Mélenchon a fait sa rentrée ce dimanche 29 août 2021, au cours de l’université d’été de la France insoumise dans la Drôme. Il a eu une petite attention pour Eric Zemmour… Jean-Luc Mélenchon a fait sa rentrée ce dimanche 29 août 2021, au cours de l’université d’été de la France insoumise dans la Drôme. Il a eu une petite attention pour Eric Zemmour…
A la veille de la rentrée d’Eric Zemmour, sur CNews, Jean-Luc Mélenchon a fait la sienne, dans la Drôme, et lui a donné ce 29 août de quoi alimenter ses futurs éditos dans « Face à l’info », qui commenceront dés ce lundi soir. Le polémiste, qui serait en passe d’annoncer sa candidature à la présidentielle de 2022, a eu les oreilles qui sifflent ce dimanche.
Près de Valence, où la France Insoumise s’est rassemblée pour ses Journées d’été, le fondateur et président du parti à l’Assemblée nationale, a cité son nom dans une démonstration sur la créolisation, un concept qui lui est cher.
Il a pesté : « Il parait que monsieur Zemmour est contre, et pourtant n’est-il pas lui même du fait de ses origines, le résultat d’une créolisation à la française ? Ah vous ne le saviez pas ? Je vous l’apprends ? Mais oui, Zemmour ça veut dire olive en arabe (olivier plus exactement, ndlr). Zeitoun. Mais je lui en veux, pas je m’appelle Mélenchon c’est pas plus brillant ! »
Citant en exemple les noms de Huguette Bello et de Younous Omarjee, l’homme d’extrême gauche a estimé : « la créolisation c’est pas un choix, c’est pas une politique, c’est un fait ». Et d’ajouter : « Il faut d’abord qu’il y ait des gens qui soient différents pour qu’il y ait une créolisation, et puis il faut qu’ils puissent rester différents ».
Farouchement opposé au désir d’Eric Zemmour de vouloir « uniformiser » en « embrigadant toute la population dans les mêmes mots, les mêmes musiques, les mêmes habits », Jean-Luc Mélenchon a estimé : « ce n’est pas possible monsieur Zemmour, ça n’est possible qu’à condition de violenter tout le monde et de brutaliser tout le monde ».
Par ailleurs, au cours du même discours, face à la foule, Jean-Luc Mélenchon a fait savoir ce dimanche que pour lui, « l’ennemi n’est pas le musulman mais le financier ». Le choix de cet expression historiquement connotée lui a valu de nouvelles accusations d’antisémitisme. Il s’est défendu sur la Toile, en affirmant être le seul à s’être jadis opposé à la republication de Mein Kampf…