Cheikh Sarr, sélectionneur du Rwanda : «Mettre la stratégie adaptée pour battre le Cap-Vert»
Le technicien sénégalais en charge de la sélection du Rwanda, Cheikh Sarr, est revenu sur la victoire contre l’Angola (71-68), avant-hier jeudi. Et c’est la 2ème fois qu’il domine l’Angola en tant que coach titulaire. L’ancien coach de l’AS Douanes et de l’UGB se projette déjà sur le match d’aujourd’hui contre le Cap-Vert qui pourrait directement ouvrir les portes des quarts.
«C’est une victoire qui donne une bonne position pour les quarts de finale. Donc, on est en bonne position et le travail continue. On a besoin de travailler encore. Le Cap-Vert est devant et ça demande de la concentration», confie Cheikh Sarr, coach de l’équipe du Rwanda qui a fait un meilleur match face à l’Angola.
Interpellé sur la prestation de ses poulains, le technicien sénégalais laisse entendre : «Les
consignes ont été respectées vers la fin de la deuxième partie du jeu.
Il y avait un peu d’indiscipline tactique. Avec le public, il y a des
joueurs très excités qui sortaient carrément du plan de match. On a un
peu corrigé, réajusté pour ouvrir les angles pour les tireurs, car ça
nous manquait un peu».
Leader du groupe A, le Rwanda (4 pts +17) n’est pas encore en quarts
de finale, même s’il est assuré de disputer les 8 èmes de finale. Il
faudra battre le Cap-Vert aujourd’hui pour garder cette première place. «On
s’attend à un match difficile, le Cap-Vert s’est renforcé avec les
frères Almeida, Ivan et Joel. Il y a aussi Walter Tavares qui est un
excellent joueur et grand de taille. C’est difficile de le contrer et de
le gérer dans la raquette. Ça sera un match vraiment difficile parce
que le Cap-Vert voudra gagner pour avoir deux victoires comme nous. On
va le prendre sereinement et continuer le travail et revoir quelle
stratégie adopter pour les battre», confie-t-il.
En battant l’Angola jeudi, Cheikh Sarr est devenu, en quelque sorte,
la bête noire de cette équipe. En effet, il avait réussi le coup en 2015
en phase de groupes avec le Sénégal (7473). «C’est vrai, au
Sénégal, je n’avais pas perdu contre l’Angola. Aujourd’hui, je viens de
gagner contre l’Angola ici au Rwanda. Il n’y a pas de secret, je pense
que l’Angola est une équipe très organisée. Il fallait bien les étudier,
comprendre le jeu et être capable de les faire déjouer parce qu’ils
sont très organisés», explique-t-il.
Mor Bassine NIANG, envoyé spécial à Kigali (Rwanda)