Tabaski : Les moutons (presque) intouchables
À quelques jours de la
fête de Tabaski, l’heure n’est pas encore au rush pour l’achat de
moutons. Et pour cause, les béliers coûtent de la tête aux pieds.
Le
constat est de Rewmi Quotidien qui informe que des points de vente,
certes clairsemés, sont ouverts un peu partout à travers les artères de
la banlieue.
Au
croisement dit Béthio, dans la commune de Golf Sud, en passant par la
corniche, vers Hamo 3, tous ces coins sont inondés de bêtes.
« 100
000 francs rst le prix plancher, 150 000 francs le prix moyen, 1 000
000 Francs CFA le prix plafond », renseigne le journal. De quoi donner le
tournis aux pauvres « goorgoorlus » (crève-la-faim) qui ont encore du mal
à trainer le mouton.
Au
niveau de Golf Sud, les travaux du Bus transit rapid (BRT) ont créé un
vaste désordre. Impossible pour les « téfankés » (vendeurs de moutons) de
trouver un lieu pour exposer leurs bêtes. Et, les rares clients qui y
mettent les pieds, déplorent la cherté des bêtes.
« J’ai
été dans un point de vente, mais impossible d’avoir un mouton à moins
de 80 000 francs. Je ne comprends pas une telle situation », explique un
client trouvé sur les lieux. « C’est inaccessible pour le moment car trop
cher. J’attends encore, peut-être la veille », ajoute-t-il.
Du
côté des vendeurs, ce prix élevé serait lié à la cherté des aliments de
bétail, sans compter l’eau et la prise en charge des accompagnants.