Equipe de France : «Zidane mon successeur ? Oui évidemment», assure Didier Deschamps
Le sélectionneur de l’équipe de France a réaffirmé ce samedi qu’il voyait son ancien coéquipier et actuel entraîneur du Real de Madrid, lui succéder un jour.
Didier Deschamps était l’invité d’Apolline de Malherbe ce samedi sur BFMTV. « Je m’implique dans les hôpitaux. Un combat sportif, c’est de la rigolade par rapport à un combat pour la vie, insiste le technicien basque. Nous, on est des privilégiés. »
Après avoir évoqué la situation du Covid « le silence horrible dans les stades », l’Euro « il aura lieu », la crise financière du football français après le retrait de Mediapro « il n’y a pas eu les précautions nécessaires prises en amont » ou sa décision de se faire vacciner « la seule manière de ralentir ou d’éradiquer la maladie », le sélectionneur des Bleus, sous contrat jusqu’à la Coupe du monde 2022 au Qatar, a été interrogé sur son avenir.
« Je ne m’interdis rien, mais je ne me pose pas la question. C’est un privilège, confie-t-il. J’ai la liberté de choisir, tout le monde ne l’a pas. Même dans les moments très difficiles, je ne me suis jamais posé la question. » Sur sa succession, Deschamps a réaffirmé, une nouvelle fois, qu’il voyait bien son ancien coéquipier Zinédine Zidane, coach du Real, prendre la relève.
« Oui, évidemment… Je sais que cela va être repris, mais c’est la réalité, souligne DD. On échange régulièrement même si lui est dans un quotidien d’un club. A partir du moment où il a décidé d’être entraîneur et qu’il est entraîneur en club, qu’il puisse boucler la boucle… Lui comme tous les anciens joueurs… Peut-être encore plus lui parce que même dans notre génération, il y avait tous les joueurs dont je faisais partie… et Zizou. Cela ne m’a jamais posé de problème. Zizou, c’est Zizou. Il faisait partie du groupe avec nous. C’était un élément décisif. Mais après, avec tout ce qu’il peut amener en termes de notoriété… »
Le soutien à Bernard Tapie
Lors de cet entretien, Didier Deschamps a aussi adressé quelques mots de soutien à Bernard Tapie, son ancien président à l’OM avec lequel il a soulevé la Ligue des champions en 1993 et qui se bat depuis trois ans contre un cancer.
« C’est un personnage qui m’a marqué, avec certains excès. Lors de mon arrivée à Marseille, j’étais complètement intimidé, jusqu’au jour où j’ai fait la bascule, rappelle le patron des Bleus. OK, c’était Bernard Tapie mais j’avais le droit de lui dire les choses comme je les pensais. Je garde le contact avec lui grâce aux nouvelles technologies. Et je suis allé le voir après notre titre de champion du monde (NDLR : en 2018), chez lui, pour discuter, avec une partie de sa famille que je connaissais aussi. On a eu l’opportunité d’échanger. Oui, c’est un combat. Il en a livré d’autres. »