Le vaccin contre le coronavirus fabriqué par le gouvernement chinois «  est efficace à 86%  »

Le vaccin contre le coronavirus fabriqué par le gouvernement chinois «  est efficace à 86%  » et a été approuvé pour utilisation par les Émirats arabes unis après des essais cliniques – mais les scientifiques à l’origine de ce vaccin n’ont pas encore publié de données publiques

• Le vaccin de l’entreprise publique Sinophar est l’un des quatre vaccins fabriqués par la Chine
• Les responsables des EAU affirment aujourd’hui que les essais de phase trois montrent qu’il est efficace à 86% 
• Aucune donnée sur le vaccin n’a encore été rendue publique malgré son approbation 
• Le vaccin est une forme de virus affaiblie et les EAU effectuent des essais depuis juillet  
• Le dirigeant de Dubaï, le cheikh Mohammed bin Rashid Al-Maktoum, a reçu un coup sans nom et des rapports affirment que le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un

Un vaccin contre le coronavirus fabriqué par une société pharmaceutique publique basée à Pékin est efficace à 86% pour prévenir l’infection, selon des responsables des EAU. 

Le vaccin, fabriqué par une société appelée Sinopharm, est l’un des quatre vaccins mis au point par la Chine et est actuellement testé dans la nation arabe.

Le vaccin fait l’objet d’essais de troisième phase aux Emirats depuis juillet et a été approuvé pour une utilisation d’urgence par les travailleurs de la santé en septembre. 

Le dirigeant de Dubaï, Sheikh Mohammed bin Rashid Al-Maktoum, a déclaré en novembre qu’il avait reçu un vaccin expérimental contre le coronavirus, mais aucune annonce n’a été faite sur le coup qu’il a reçu. 

Dans un communiqué publié aujourd’hui, les EAU ont «annoncé l’enregistrement officiel» du vaccin. On ne sait toujours pas si le pays déploiera désormais un programme de vaccination de masse auprès de ses habitants.   

Sinopharm a déclaré le mois dernier que près d’un million de personnes avaient pris son vaccin candidat et que l’un des quatre vaccins chinois avait été fourni au dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et à sa famille.  

Aucune donnée n’a été publiée sur les essais cliniques du vaccin pour étayer les allégations d’efficacité du vaccin chinois.     

Le vaccin, fabriqué par une société appelée Sinopharm, est l’un des quatre mis au point par la Chine et est en cours de test dans la nation arabe et les responsables de la santé des EAU ont aujourd’hui affirmé qu’il était efficace à 86%.

Le dirigeant de Dubaï, Sheikh Mohammed bin Rashid Al-Maktoum, reçoit un vaccin expérimental contre le coronavirus en novembre, rejoignant d’autres hauts responsables émiratis pour participer à des essais de troisième phase

Deux vaccins ont fait l’objet d’essais de troisième phase aux Émirats arabes unis, le projet Sinopharm et le Spoutnik-V de Russie, du nom du satellite de l’ère soviétique.

Le vaccin russe est également enveloppé de mystère et a un processus scientifique douteux, sans aucune donnée publiée. La Russie affirme que le vaccin, qui a été déployé cette semaine auprès des travailleurs de première ligne, est efficace à plus de 90%. 

Les responsables de la santé des EAU ont déclaré avoir examiné l’analyse intermédiaire de Sinopharm des essais de troisième phase qui montre qu’elle est efficace à 86% contre le coronavirus. 

« Cette annonce est un vote de confiance important des autorités sanitaires des EAU dans la sécurité et l’efficacité de ce vaccin », a déclaré le site d’information  WAM .

«L’analyse montre également que le vaccin a un taux de séroconversion de 99% en anticorps neutralisant et une efficacité de 100% dans la prévention des cas modérés et graves de la maladie», ajoute-t-il.

« De plus, l’analyse ne montre aucun problème de sécurité sérieux. » 

La Chine, avec une population d’environ 1,4 milliard de personnes, a été contrainte d’organiser des essais de vaccination à l’étranger en raison du nombre de cas de coronavirus trop bas dans le pays. 

En conséquence, il a mis en place des essais aux EAU et dans neuf autres pays connaissant des épidémies plus importantes. Le Maroc envisage d’utiliser le vaccin Sinopharm pour lancer son plan de vaccination, selon AP .  

Sinopharm, une société pharmaceutique chinoise appartenant à l’État, a déclaré le mois dernier que près d’un million de personnes avaient pris son vaccin candidat. Sur la photo, un membre du personnel présente un échantillon du vaccin inactivé COVID-19 dans une usine de production de vaccins de Sinopharm à Pékin le 10 avril

La Chine a inoculé des travailleurs essentiels avec des candidats vaccins COVID-19 dans le cadre d’un programme d’utilisation d’urgence lancé en juillet. Dans cette photo de dossier prise le 24 septembre, un travailleur alimente des flacons pour la production de vaccin anti-SRAS CoV-2 pour COVID-19 à l’usine SinoVac

Le vaccin de Sinopharm utilise une forme affaiblie de SRAS-CoV-2, le virus qui provoque Covid-19, pour conférer une immunité. 

Cette méthode est une approche traditionnelle qui a longtemps été utilisée dans les programmes de vaccination, y compris le vaccin ROR et la varicelle.

L’un des avantages de cette approche est qu’ils ne doivent être stockés que dans un réfrigérateur et peuvent être facilement distribués.

En revanche, le vaccin Pfizer / BioNTech administré à travers le Royaume-Uni après l’approbation de la MHRA la semaine dernière doit être conservé à long terme à -70 ° C. 

En effet, le vaccin est basé sur l’ARNm, une molécule messagère qui ordonne aux cellules de se faire passer pour le virus, trompant le corps dans une réponse immunitaire.

Le jab Pfizer / BioNTech est le premier vaccin à ARNm à être approuvé pour l’usage humain et les experts font preuve de prudence dans ses conditions de stockage afin d’assurer la longévité de la durée de conservation. 

Cette approche est nouvelle par rapport à l’utilisation d’un virus atténué et on pense que la technique est meilleure pour protéger les patients, les dernières données indiquant une efficacité de 95%. 

Pfizer et BioNTech ont été en contact étroit avec les régulateurs des médicaments, tels que la FDA aux États-Unis et la MHRA au Royaume-Uni, tout au long du processus de développement du vaccin, transmettant constamment des données pour accélérer le processus d’approbation. 

Le vaccin AstraZeneca / Oxford, qui utilise une forme modifiée d’adénovirus de chimpanzé, a publié hier ses résultats de phase trois évalués par des pairs dans la prestigieuse revue médicale The Lancet. Son efficacité vaccinale globale est de 70,4%.

Ces mesures ont été conçues pour renforcer la transparence et assurer autant de contrôle que possible tout en renforçant la confiance du public. 

Cependant, les fabricants chinois de médicaments n’ont publié aucune donnée sur l’innocuité ou l’efficacité de leurs vaccins.

Les seules données disponibles proviennent des EAU, qui indiquent que 31 000 volontaires ont participé à l’essai. 

Mais il n’y a pas d’informations disponibles sur le nombre de personnes ayant reçu un vaccin, la durée pendant laquelle les chercheurs ont suivi les participants, le nombre de personnes du groupe vaccin et placebo qui ont été infectées ou les effets secondaires potentiels.  

Les fabricants de vaccins chinois ont également une réputation en dents de scie, après de grands scandales à la maison impliquant des produits périmés ou de mauvaise qualité. 

Alors que la gestion nationale du virus par le gouvernement a gagné le soutien de la Chine, les acheteurs étrangers sont prudents.

Les pionniers chinois des vaccins Sinovac et Sinopharm ont des pré-commandes pour moins de 500 millions de doses au total à la mi-novembre, selon les données du cabinet de conseil londonien Airfinity, principalement en provenance de pays ayant participé à des essais.

La grande dissimulation communiste de Covid: les médecins chinois enregistraient au moins le DOUBLE du nombre de cas de coronavirus signalés par Pékin

La Chine a sous-déclaré jusqu’à la moitié ses cas de coronavirus et ses décès au cours des premiers stades de la pandémie, ont révélé des documents divulgués.

Pékin a longtemps été accusé de sous-déclarer ses chiffres de coronavirus, mais les données donnent pour la première fois une idée de l’ampleur du problème.

Par exemple, le 10 février, la Chine a signalé 2478 nouveaux cas de virus dans tout le pays – mais des données divulguées montrent que, à la même date, la province du Hubei a enregistré à elle seule 5918 cas.

Pendant ce temps, le 7 mars, le Hubei signalait officiellement un bilan cumulatif de 2986 morts, mais des documents montrent qu’il s’élevait en fait à 3456.

Les chiffres officiels, qui ont été rapportés dans le monde entier, ont minimisé la gravité de l’épidémie à un moment où les dirigeants du monde essayaient de concevoir leurs propres stratégies de réponse – laissant beaucoup de mal préparés à ce qui allait arriver.

La Chine a pu utiliser les chiffres et ses pouvoirs autoritaires pour verrouiller dur et tôt, en éliminant pratiquement le virus et en faisant en sorte que son économie a augmenté cette année, tandis que les démocraties occidentales sous-préparées ont vu leurs économies dévastées.