Des vaccins à tout prix : Une injonction des géants pharmaceutiques ? (Par Papa Waly DIOUF)

Des vaccins à tout prix : Une injonction des géants pharmaceutiques ? (Par Papa Waly DIOUF)

Des vaccins à tout prix : Une injonction des géants pharmaceutiques ? (Par Papa Waly DIOUF)

Des vaccins à tout prix : Une injonction des géants pharmaceutiques ? (Par Papa Waly DIOUF)

Une chose est de chercher à comprendre les protocoles d’essais cliniques et de recevabilité de vaccins suivant les recommandations de l’Organisation  Mondiale de la Santé (OMS). Une autre est de s’interroger sur le record olympique réalisé par de puissants laboratoires pharmaceutiques dans la mise à disposition, tous azimuts, de vaccins pour venir à bout de la COVID-19. En effet l’homologation de vaccins par l’OMS obéit à des principes de transparence suivant les exigences de dispositifs de contrôles scientifiques du pays qui fabrique le vaccin ou qui souscrit à sa commercialisation dans son territoire. En d’autres termes c’est aux pays désireux d’utiliser un vaccin à des fins thérapeutiques et de protection de santé publique de leurs populations d’en donner quitus. Quand bien même c’est l’OMS, faut-il le préciser, qui se charge de fixer les règles d’éthique. Pour ainsi dire, du niveau de puissance de la souveraineté de chaque gouvernement dépend, en principe, la caution d’une campagne vaccinale à grande échelle. C’est pourquoi il pèse sur les épaules de chaque État indépendant et souverain un lourde responsabilité politique, éthique et morale. Une telle responsabilité est mise à rude épreuve du fait de la diversité des enjeux d’ordre économique, sociopolitique, géopolitique et géostratégique. Le périple de la COVID-19 est loin de connaître son épilogue, hélas. Cette pandémie toise et toise encore les communautés scientifiques de la planète entière. Par ailleurs elle met en suspens et bouleverse le fonctionnement des différents systèmes de gouvernance mondiale. Brouille-t-elle aussi la visibilité et les pronostics des Think Tanks, des cercles d’expertises et d’opinions. Ainsi donc cette crise sanitaire n’offre point les garanties d’une transparence en termes de projections concurrentielles aux états, aux entreprises du public comme du privé pour faire face aux enjeux qui s’imposent à eux. Et comme dit si bien l’adage: «l’occasion fait le larron.» En effet la puissance des laboratoires pharmaceutiques peut connaître des embellies financières sans précédent. Mais à quels prix ? Conviendrions-nous de la tacite tentation aux entorses des règles d’éthique, déontologiques et morales ? En tout cas force est de constater une suspicion largement partagée, à travers le monde, à l’annonce surprenante de proposition de vaccins de la part de différents laboratoires pharmaceutiques. Une troublante course olympique dans le giron des géants de l’industrie pharmaceutique. Cest le moins que l’on puisse dire. Quand on sait qu’il y a naturellement d’exigeants protocoles d’essais cliniques qui encadrent la longue procédure d’évaluation de l’acceptabilité de vaccins ou de médicaments. Tout laisse à croire que le sponsoring de la rhétorique vaccinale sur fond de tapage médiatique est sujet à caution. Il n’est pas exclu que les États aussi cèdent par compromis ou par compromission à la gracieuse supercherie des dividendes des industries pharmaceutiques. Les conséquences leur seraient fatales si, dictés par des prises risques inconsidérés, la tendance de la courbe d’impacts de ces vaccins sur les populations n’offre pas de résultats satisfaisants. C’est pourquoi l’arbitrage de la raison politique se trouve pris en tenaille entre le temps scientifique et celui du capitalisme pharmaceutique. Une responsabilité morale à charge pèse dés lors telle une épée d’Amoclés sur l’ensemble des états. Le sens cornélien de l’honneur en appelle au protectionnisme d’État pour le salut de la bonne santé des populations. Une telle posture leur permettrait de gagner en crédibilité. Néanmoins une mutualisation des moyens luttes contre cette pandémie au sein des pôles régionaux,  des organisations sous-régionales demeure une option nécessaire. Elle est susceptible de donner le change dans la perspective de juguler à proportion les déséquilibres des couvertures de santé à travers le monde. C’est dans l’air de mondialisation ! Papa Waly DIOUF Consultant en communication

Thierno

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