Un charlatan gruge deux femmes et leur prend 4 millions, mais…

Un charlatan gruge deux femmes et leur prend 4 millions, mais…

Le charlatan gruge deux femmes et leur prend 4 millions, mais…

Le charlatan gruge deux femmes et leur prend 4 millions, mais…

Deux dames avec un point commun. ce sont les victimes d’un charlatan qui leur a pris leur  4 millions Fcfa. Il s’agit de  Astou Badji et Khardiatou Mbaye, qui habitent respectivement à Keur Massar et Keur Mbaye Fall. Elles ont été envoûtées par un prévenu très habile, qui a réussi à soutirer à chacune d’elles deux millions FCFA soit la somme totale de quatre millions FCFA.

Le tribunal, après avoir délibéré, a condamné le charlatan Ibrahima Diop à un an de prison ferme et au remboursement des sommes indûment perçues… En dépit des arguments béton de la brillante plaidoirie de l’avocat de la défense, Me Boubacar Dramé, il n’a pu tromper la religion du tribunal qui l’a donc condamné à une peine de prison ferme.

Tout serait parti, selon Astou Badji, d’un coup de fil qu’elle aurait reçu de la part du prévenu pour lui demander de faire des offrandes pour son frère parti en mer et injoignable pour vérification des dires du sieur Diop. « Comme nous avons l’habitude de le faire pour lui, la demande de mon interlocuteur ne m’a pas intriguée. Je lui ai envoyé 30 mille FCFA pour qu’il fasse cette offrande. Par la suite, Ibrahima Diop demande de donner en aumône des bougies et des pintades. Depuis lors je n’ai cessé de lui envoyer de l’argent par transfert ou en mains propres, jusqu’à atteindre la somme de deux millions FCFA. Je suis endettée jusqu’au cou. Aujourd’hui, je traîne plusieurs plaintes au niveau de la gendarmerie et des commissariats. Pas plus tard qu’hier, j’étais partie répondre à une convocation à la police. Je veux qu’il me rembourse intégralement tout ce que je lui ai donné » a-t-elle expliqué à la barre du tribunal.

fait arrêter le prévenu. « Ma colocataire devait baptiser et je me suis rendue à Keur Mbaye Fall pour me tresser. Une fois sur le pont pour traverser, j’ai aperçu Ibrahima Diop en bas des escaliers. Croyant rêver, j’écarquillais grandement les yeux pour m’assurer que c’était bien lui. Je l’ai alors suivi et, arrivé à hauteur du garage clando de « Rue dix » et « Toll Diaz », je l’ai empoigné pour lui réclamer mon argent. Puisque la gendarmerie n’était pas loin, les gens nous ont conduit au poste pour une séance d’explication » a-t-elle raconté.

Thierno

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