Guy Marius Sagna : “Le président Macky Sall se venge-t-il de la Casamance ?”
Guy Marius Sagna : “Le président Macky Sall se venge-t-il de la Casamance ?”
Le secrétaire administratif du Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (Frapp France dégage), Guy Marius Sagna revient d’une tournée dans le cadre des activités du FRAPP et du front multi-lutte DOY NA (ça suffit) en Casamance.
Des terres volées aux paysans et éleveurs…
“J’ai vu qu’à Médina Wandifa, le maire a loti toute la commune. La résistance a été telle qu’il avait dû envoyer avec la complicité de la justice sénégalaise plusieurs personnes en prison. J’ai vu à Niaguiss que le maire, sous prétexte de lotissement, a volé les terres de paysans et éleveurs. La résistance a été telle que 04 personnes ont été jetées en prison. J’ai vu qu’à Oulampane, le maire a donné 220 hectares à un Italien volés à des paysans. Sur une partie de ces terres, cet Italien paie 200 (deux cent ) francs CFA aux femmes qui y travaillent. Il leur doit cerise sur le gâteau 05 mois d’arriérés de salaire”, raconte Guy Marius Sagna.
Des ponts dans un état de destruction…
D’après l’activiste, il a vu les ponts de la Casamance dans un état de destruction avancée. Ponts Émile Badiane, Baïla, Diouloulou, Djibidione, Katacalousse… De ce fait, il accuse les gouverneurs et préfets de Ziguinchor, de Sédhiou, Bignona…d’être complices d’une vaste entreprise de spoliation foncière.
“L’irresponsabilité” de Macky qui laisse revenir les démons…
Guy Marius Sagna dénonce “l’irresponsabilité” du Président Macky Sall qui laisse revenir les démons qui ont allumé le feu de notre Casamance. Il accuse aussi le président Macky Sall de se venger de tous les Casamançais en gardant le silence complice sur ces faits. Il se venge de la Casamance pour avoir perdu beaucoup de localités lors de la dernière élection présidentielle.
Un appel à tous les Casamancais…
“Je lance un appel à tous les Casamancais qui sont en Casamance, ailleurs au Sénégal, en Afrique et dans la Diaspora. Nous ne devons pas avoir peur d’être traités de “rebelles”. Nous devons dire la vérité”, déclare M. Sagna.