Hausse de la dette publique : Les justifications du gouvernement

Hausse de la dette publique : Les justifications du gouvernement

Hausse de la dette publique : Les justifications du gouvernement

Single Post

Hausse de la dette publique : Les justifications du gouvernementLa dette publique sénégalaise est passée de faible à modérer, selon les institutions de Bretton Woods. Malgré tout, le Sénégal va encore chercher 1 300 milliards sur le marché. Au même moment, les charges de la dette, 327 milliards en 2021, vont connaitre une baisse de 10,4% par rapport à 2020.

Une option que le Sénégal justifie par la nécessité d’augmenter les dépenses pour soutenir la reprise et maintenir les appuis sociaux. Mais avec un niveau d’endettement de 67,4% du Pib en 2020, le régime sait qu’il n’est plus loin de la ligne rouge fixée par l’Uemoa (70% du Pib).

« La dette reste donc un sujet de vigilance car le Gouvernement se préoccupe d’éviter de transmettre aux générations futures un fardeau qui risquerait d’obérer leurs perspectives de progrès. Toutefois, la dette ne doit pas non plus être un repoussoir, un élément dont la seule évocation inhiberait les initiatives des pouvoirs publics », temporise le ministère des Finances et du Budget à travers le projet de loi de Finances 2021.

En fait, Macky Sall et son équipe restent convaincus qu’une dette n’est ni bonne, ni mauvaise en soi. C’est la destination des sommes empruntées qui importe. « De ce point de vue, la stratégie du Sénégal ne change pas : s’endetter prudemment, dépenser judicieusement. Les marchés financiers, meilleurs juges de la santé financière des Etats, ne s’y trompent pas : la signature de notre pays reste respectée et appréciée », assure les services d’Abdoulaye Daouda Diallo.

Il faut dire que le gouvernement compte désormais sur les partenariats publics privés pour réduire ses dépenses. Des dispositions règlementaires seront prises, promet-on. Et l’Etat s’attend à une montée du secteur privé afin de baisser sa part dans les investissements.

« L’adoption prochaine de la nouvelle loi sur les partenariats public-privé (PPP) devrait stimuler les financements alternatifs, encourager l’implication du secteur privé dans le financement des projets d’investissements et, à terme, alléger le poids de la dette publique », espère le gouvernement.

Thierno

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Si vous souhaitez recevoir votre revue de presse par email chaque matin, abonnez ici !