Elle drogue le café de sa collègue pour qu’elle se fasse virer à sa place

Elle drogue le café de sa collègue pour qu’elle se fasse virer à sa place
J'ai arrêté le café : 5 bénéfices connus et 5 bénéfices inattendus

Elle drogue le café de sa collègue pour qu’elle se fasse virer à sa place

Le but ? Discréditer sa collègue de bureau auprès des patron·nesLa femme vient d’être condamnée à 4 ans de prison en Italie.
Quand Mariangela Cerrato a entendu des rumeurs de licenciement dans la société d’assurance où elle travaille, l’italienne a fomenté un plan pour sauver son poste: droguer sa collègue de bureau pour qu’elle se fasse licencier à sa place.
En octobre 2017, la femme de 53 ans a commencé à apporter quotidiennement le café à Alice Bordon, sa partenaire dans l’agence, qui se situe dans le Piémont, en Italie. Mais avant de lui poser gentiment sur le bureau, elle y injectait un puissant sédatif, de la poudre de benzodiazépine, commercialisé sous le nom de Vadium ou Xanax.
Quand pour la première fois elle a ingurgité le café empoisonné, Bordon a perdu l’équilibre et a dû être hospitalisée. «Tout était noir, j’avais l’impression de flotter», explique-t-elle à The Independent. Chaque jour, le scénario se répétait. Somnolence, maux de tête, étourdissements: le supplice a duré neuf mois au total.
Un jour, alors qu’elle rentrait du travail exténuée, elle a percuté un arbre avec sa voiture. Accablée par ses souffrances, elle a décidé de prendre des congés et de voir un neurologue, qui lui a suggéré de ne plus boire de café. C’est à partir de là que le subterfuge a été révélé.
Quatre ans de prison
Quelques mois après avoir arrêté le café, Alice Bordon a commencé à soupçonner sa collègue de bureau, qui semblait la pousser à en boire. Un jour, elle a accepté du café de sa partenaire, mais a décidé d’en garder un peu pour le faire tester.
«Les tests ont révélé qu’il contenait 10 fois la dose de tranquillisant habituellement conseillée», explique Bordon au média britannique. Une fois la police avertie, la femme a été prise sur le fait, puis traduite en justice. Elle vient d’être condamnée à quatre ans de prison.
Si Mariangela Cerrato a échoué à discréditer sa collègue de bureau pour la faire licencier à sa place, ce n’est pas faute de persévérance: l’agence d’assurance où elles travaillaient n’avait en fait aucun projet de licenciement -elle recrutait même.

Thierno

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