Le parlement tunisien soutient le gouvernement technocratique lors d’un vote de confiance

Le parlement tunisien soutient le gouvernement technocratique lors d’un vote de confiance

Le parlement tunisien soutient le gouvernement technocratique lors d’un vote de confiance

Des membres du parlement tunisien assistent à une session de confiance dans la capitale Tunis le 1er septembre 2020. AFP


Le parlement tunisien soutient le gouvernement technocratique lors d’un vote de confiance

C’est le troisième gouvernement à superviser la Tunisie depuis les élections législatives d’octobre

Des membres du parlement tunisien assistent à une session de confiance dans la capitale Tunis le 1er septembre 2020. AFP
Des membres du parlement tunisien assistent à une session de confiance dans la capitale Tunis le 1er septembre 2020. AFP
Simon Speakman Cordall

Simon Speakman Cordall

2 septembre 2020

Le parlement tunisien a voté la confiance dans le gouvernement technocratique proposé par le Premier ministre Hichem Mechichi aux premières heures de mercredi.

Le nouveau gouvernement, qui a exigé que 109 des 217 membres votent en faveur, a finalement été adopté avec 134 voix.

Il s’agit du troisième gouvernement à superviser la Tunisie depuis les élections législatives d’octobre de l’année dernière, perpétuant un héritage de troubles politiques qui a persécuté le pays tout au long de son histoire récente.

Ouvrant la session plénière mardi matin, M. Mechichi a déclaré au Parlement qu’il entendait mettre un terme au «saignement» des finances publiques, en relançant la production de pétrole et de phosphate dans le sud de la Tunisie, tous deux sujets à des interruptions régulières par des manifestations sur l’emploi. Il a également présenté des plans visant à réformer la bureaucratie du pays, en maintenant le pouvoir d’achat de l’État afin de protéger les plus vulnérables du pays.

Après la démission de l’ancien Premier ministre Elias Fakhfakh en juillet après des allégations de corruption, le président tunisien Kais Saied – un indépendant politique – est intervenu pour désigner son propre conseiller et ministre de l’Intérieur Hichem Mechichi pour combler le vide dans une tentative apparente de rompre avec le parti du pays. système.

Chargés de former un gouvernement technocratique en dehors des partis, les efforts de M. Mechichi se sont révélés controversés. Confronté à l’opposition du courant démocratique, qui détient 38 sièges et, au départ, des démocrates musulmans autoproclamés, Ennahda, qui détient une pluralité au sein du parlement et a affirmé que les propositions allaient à l’encontre de la nature de la démocratie parlementaire.

Thierno

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