Il risque 25 ans de prison pour avoir brûlé vif le petit ami de sa sœur
ÉTATS-UNIS: Adones Betances, un Américain de 22 ans, risque 25 ans de prison pour le meurtre du petit ami de sa sœur âgée de 15 ans, rapporte le New York Times. L’agresseur a poignardé à plusieurs reprises le jeune homme mercredi et l’a brûlé vif. L’adolescent n’a pas survécu, mais il a quand même pu identifier son assassin avant de décéder.
Winston Ortiz (18 ans) avait entretenu une relation avec la sœur d’Adones Betances pendant un certain temps, mais la fille y avait mis fin récemment. Mercredi après-midi, Ortiz et son ex-petite amie s’étaient donné rendez-vous au cinquième étage d’un immeuble non loin du Yankee Stadium, près de l’endroit où ils vivaient tous les deux. C’est à ce moment-là qu’Adones Betances a poignardé Ortiz: deux fois dans le dos et une fois dans la poitrine. Il aurait ensuite versé de l’essence sur le jeune homme et l’aurait incendié.
Brûlé à plus de 90%
Les horribles cris de Winston Ortiz ont alerté les voisins. Ils ont réussi à éteindre le feu avec des seaux d’eau, mais le corps de Winston Ortiz était déjà brûlé à plus de 90 %. Avant de perdre connaissance, l’adolescent a pu indiquer aux policiers le nom de son assassin et l’endroit où il se trouvait. Le jeune homme est décédé à l’hôpital de Harlem quelques heures plus tard. Les caméras de surveillance ont révélé que Betances était bien présent sur les lieux du crime. Il a été arrêté le lendemain.
Deux garçons sans histoire
Selon ses voisins, Adones Betances était un garçon tranquille qui s’occupait bien de ses frères et sœurs. Il faisait également les courses et s’excusait toujours poliment auprès des voisins lorsque les plus petits étaient trop bruyants. Mais il ne pouvait pas tolérer la différence d’âge entre Ortiz et sa sœur.
De son côté, Winston Ortiz était un garçon timide issu d’une famille catholique profondément religieuse. Il a survécu à un anévrisme cérébral alors qu’il était lycéen. Il était très studieux et adorait le base-ball. Il avait également un penchant pour l’art et le domaine scientifique. Selon son père, ses derniers mots à la police ont été le numéro de téléphone de sa maman.
Reuters