Thierno Alassane Sall dit sa conviction sur les tares de la République
Thierno Alassane Sall dit sa conviction sur les tares de la République
Reçu sur le plateau de la 2sTV, dans l’émission “Par Conviction”, Thierno Alassane SALL s’est largement entretenu sur les politiques de gestion de la pandémie du Coronavirus au Sénégal. Un bilan qu’il juge “calamiteux“.
Thierno Alassane Sall estime que la stratégie du Président Macky Sall est “tout simplement vouée à l’échec du fait des manquements dans les plans de lutte, et la forte propagation du virus dans le territoire national.”
L’affaire Ndengler…
Il a, aussi été question de “spoliation foncière” notée, depuis un moment au Sénégal. Et on se souvient bien, en cette même période de pandémie, que cette affaire qui a beaucoup secoué le monde paysan, notamment l’attribution des terres de Ndengler au DG de Sedima, M Babacar NGOM. Ce dernier avait bénéficié, des mains de l’État, d’un titre foncier de 300 ha au détriment de pauvres paysans.
Regret…
Une situation qui ne laisse pas insensible l’ex-ministre Thierno Alassane SALL qui juge “indécent” ce traitement attribué à ce dossier. “On ne devait jamais passer à ce stade de titre foncier… A défaut d’établir un système de partage égal, 50/50, entre M. Ngom et les paysans de Ndengler…“, souligne le leader de La République des Valeurs.
Pour lui, le président de la République doit arrêter de donner des titres fonciers à ces particuliers qui, demain pourraient vendre leur propriété et solder leur propre compte.
Le cas de Tobène…
Revenant sur la tension à Tobene, le président de La République des Valeurs n’a pas manqué de fustiger l’arrestation de villageois manifestant leur désarroi suite aux tentatives d’accaparement de leurs terres. “Un certain ministre, spécialiste d’allumer le feu et de l’éteindre derrière” aurait, d’après lui, cautionné l’acte de céder les champs de paysans aux industries sur des bases “illégales“, et en contrepartie de “piètres indemnités financières“.
La France-Afrique…
Et sur les crises politiques qui continuent de menacer la stabilité de la sous-région, Thierno Alassane SALL juge que certains dirigeants ouest-africains (Ouattara, Condé, M. Sall) ont, à la place du cerveau des “logiciels formatés France-Afrique…“