Anelka raconte sa version de Knysna 2010 avec les Bleus

Anelka raconte sa version de Knysna 2010 avec les Bleus

Anelka raconte sa version de Knysna 2010 avec les Bleus: “Ce que j’ai dit ce jour-là, c’est…”

À l’occasion de la sortie ce mercredi du documentaire “Anelka : L’Incompris” qui lui est consacré sur Netflix, Nicolas Anelka a (enfin) donné sa version des faits de “l’affaire Knysna” lors de la coupe du Monde 2010 avec l’équipe de France. 

Dans le “documentaire-vérité” qui sort ce mercredi sur Netflix, l’ancien joueur du Real Madrid et du Paris Saint-Germain se confie comme jamais sur un épisode qui aura marqué sa carrière et l’histoire du football français: Knysna 2010. Mais, Anelka l’affirme dans un entretien au Parisien: “Ce n’était pas pour raconter ‘ma vérité’ sur l’Afrique du Sud.” 

Rappelons qu’en 2010, au lendemain de la rencontre perdue face au Mexique (2-0), le journal l’Équipe avait publié sa Une qui fera polémique: “Va te faire enculer, sale fils de pute”. Des mots qu’aurait prononcés Anelka à l’encontre de Raymond Domenech, le sélectionneur, à la mi-temps. 

“J’en veux un peu à Domenech pour une chose”

Dans les colonnes du Parisien, Anelka dément avoir prononcé ses mots: “Ce que j’ai dit ce jour-là, c’est: ‘T’as qu’à la faire ton équipe de merde’”. “T’insultes la mère d’un coach, là, ils ont été dans l’étape au-dessus. Il y a la Champions League, là c’est la Ligue intersidérale. Les gens qui me connaissent savent très bien que si j’avais dit ce qui est sorti dans la presse, j’aurais assumé”, précise-t-il dans le documentaire. 

Anelka n’a qu’à reproche à faire à l’ex-sélectionneur des Bleus: “Je lui en veux un peu pour une chose. Lorsque sa mère a déclaré publiquement qu’elle n’acceptait pas mes ‘insultes’. Lui, il savait que ce n’en étaient pas. Et il aurait dû le dire à ce moment. Une parole de mère, ça me touche.” Par la suite, Raymond Domenech avait démenti les propos rapportés par le quotidien Français.

Anelka voulait s’excuser, mais pas en public

L’ex-joueur de 41 ans va plus loin en racontant son ressenti lors de la mi-temps du match contre le Mexique. “Je suis rentré frustré dans le vestiaire. Tout à coup, le coach entre et sort mon nom. Quand il sort mon nom, avec toute la frustration qu’il y avait avant, c’est parti. C’est sorti parce que je n’admets pas que tu sortes mon nom comme si j’étais le fautif, comme si j’étais presque l’ennemi public numéro un, comme si c’était de ma faute en fait.”

“C’était des mots de vestiaire et qui devaient y rester. Non seulement, ils sont sortis, mais ce n’était pas les bons. D’un coup, ça a donné l’image d’une agression alors que ça n’avait rien à voir, indique-t-il. J’étais d’accord pour m’excuser devant le groupe car j’avais parlé devant lui. Mais il n’y avait rien de public. Et je n’allais pas m’excuser pour des mots que je n’avais pas tenus.”

Anelka évoque ensuite sa relation forte qui s’est rompue avec le coach français. “Sachez qu’avant Knysna, on avait vraiment de très bons rapports. Mais je ne lui ai pas reparlé depuis. Si on se croisait par hasard, je crois qu’on pourrait discuter.” 

La grève? “C’était extraordinaire, c’était un film”

Après cet épisode, Anelka avait été écarté du groupe puis exclu de l’équipe de France. La célèbre “grève de Knysna” avait alors suivi. Pourtant, l’ex-Bleu avait tenté de remotiver ses coéquipiers pour le dernier match de poule comme il l’explique dans le documentaire. Selon sa version, ce sont les joueurs qui ont pris cette décision, Patrice Evra en tête. 

“Ils ont décidé tous ensemble et j’étais là: ‘demain, on parlera plus à la presse et en signe de protestation, on n’ira pas s’entraîner.’ Je reçois un coup de fil de Pat Evra qui me dit: ‘On ne pourra pas faire ce qu’on avait dit. Il y a des enfants qui viennent. Des supporters de l’équipe de France, donc on va signer pour tous les fans et quand on finit, on remonte (dans le bus).’ Et il s’est passé ce qu’il s’est passé derrière. Je le regarde à la télévision, c’était extraordinaire, c’était un film.”

“Ce que je n’ai pas compris, c’est que certains, des années après, disent ne pas avoir réalisé qu’ils faisaient une bêtise. Personne n’a été forcé et tout le monde savait ce que cela signifiait”, ajoute-t-il dans Le Parisien. 

7sur7

Papis SAMBOU

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