Fastef : Les Contractuels de la Formation à Distance exigent leur intégration
Le Collectif des Professeurs
Contractuels de la Formation à Distance (CP-FAD) de la Faculté des
Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation (Fastef),
hausse le ton. Au nombre de 350, ils réclament les résultats de leurs
examens. Lors d’un point de presse ce jeudi, le secrétaire général a
fait savoir que cela fait un an qu’ils attendent toujours.
«
La Fastef est aujourd’hui une école de formation qui permet, à l’issu
des résultats et de son diplôme, aux enseignants de pouvoir intégrer la
fonction publique soit en étant fonctionnaire ou décisionnaire. Mais
cela fait un an (Août 2019) que nous avons fait nos examens et les
résultats tardent à sortir. Depuis lors, l’administration ne fait rien
parce que les formateurs aujourd’hui disent qu’ils n’ont pas reçu leurs
indemnités raison pour laquelle il y a une rétention des notes. Jusqu’à
présent, rien n’a été fait », précise Ibrahima Diallo.Attentes
Selon
lui, la première étape, c’est de faire savoir à l’opinion publique les
problèmes qui sont liés à la formation à distance car étant des
contractuels, nombreux sont les difficultés qu’ils rencontrent.
«
Nous rencontrons beaucoup de difficultés, des retards de salaires, des
salaires dérisoires et d’autres difficultés qui sont liées à la
contractualisation. Donc intégrer la fonction publique est très
importante pour nous ».
De
ce fait, le collectif interpelle le président de la République. « Je
profite de cette occasion pour interpeller le président de la République
pour qu’il puisse nous soutenir dans ce combat parce qu’aujourd’hui la
situation des enseignants est critique ».
En outre, le collectif déplore le silence des syndicats qui, selon eux, ont un rôle à y jouer.
«
Nous avons saisi les syndicats et cela fait des mois que nous les
contactons mais malheureusement nous ne sentons pas leur action dans ce
combat. Les syndicats devaient nous représenter mais malheureusement ça
n’a pas été le cas, raison pour laquelle nous sommes obligés de prendre
notre destin en main ».
An
en croire le collectif, si rien n’est fait, il passera à la vitesse
supérieure. « Notre objectif c’est d’alerter la presse d’abord mais nous
comptons, dans les jours à venir, si rien n’est fait, d’essayer de
dérouler une autre stratégie ».