Pourquoi l’Etat a horreur d’une l’année blanche

Pourquoi l’Etat a horreur d’une l’année blanche

Cette année, malgré une longue pause des cours imposée la covid-19, l’Etat du Sénégal n’a jamais voulu d’une année blanche. Il a finalement procédé à la reprise des cours ce 25 juin dernier, quitte à colmater l’année. Ancien ministre de l’Éducation nationale, Kalidou Diallo a expliqué ce qu’est une année blanche, et ses répercussions.

De prime abord, il explique qu’ «une année blanche est un choc moral et psychologique pour tout le monde.» Ensuite, celle-ci a des conséquences budgétaires colossales. «L’année blanche est une perte pour la nation de plusieurs centaines de milliards en terme budgétaire. Par exemple, l’ensemble du personnel de l’éducation a été payé pour zéro résultat, de même des pertes sont énormes concernant les dépenses de matériel périssable, téléphone, carburant, bourses d’étudiants, etc.»

Sur le plan pédagogique, tous les élèves et étudiants perdent une année et redoublent, explique M. Diallo. «Si c’est sa deuxième année de redoublement, l’élève ou l’étudiant concerné est définitivement renvoyé contrairement à celui de l’année invalide où il n’est pas considéré comme redoublant donc n’est pas renvoyé. Et c’est la seule différence entre l’année blanche et l’année invalide», précise l’ancien ministre.

Souare Mansour

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