Face aux crises que traverse le monde, les réactions sont diverses. Pour certains, quelques ajustements suffiront pour faire face. Pour d’autres, il faut un changement radical de système.

Le monde et son nouvel ordre mondial, vont à coup sûr se heurter au capitalisme finissant. Presque automatiquement, ce système libéral, devenu obsolète à  tous les niveaux, va disparaître. La démocratie tremblotante qui n’arrive plus à départager les votes oblige les partis à de diaboliques et inappropriés coalitions.

« Le capitalisme ultra libéral et financier, trop souvent guidé par le court terme et l’avidité de quelques uns, va vers sa fin… », n’est-ce pas disait Macron même si rien de ce qu’il fait, lui et les autres, comme lui, ne semble faire montre du contraire.

Ce monde est devenu pécuniaire. Il n’est guidé que par la recherche du profit et pour cela, on est allé jusqu’à fouler du pieds les valeurs qui doivent fonder notre existence humaine. Aujourd’hui, la circulation des marchandises entre les pays a conduit à la mondialisation.

Les frontières sont atténuées, ce qui permet l’ouverture de nouveaux marchés et ainsi une plus grande production de richesse. Le libéralisme accompagné par le capitalisme devrait s’en limité seulement à cette rencontre des frontières.

Vouloir manger les plus petits tout temps pour la survie des plus grands ne peut être un idéal. Forcer le monde à  de nouvelles pratiques qui ne prennent pas en compte les valeurs des autres c’est vouloir plonger l’humanité dans une barbarie sans fin et improductive.

Cheikh Ibrahima Diallo, PJD