L’ambassade des Émirats arabes unis à Berlin fait don de 8 000 masques pour les enfants défavorisés de la ville
Une mission diplomatique en Allemagne a fait un don à l’association caritative allemande Laughing Hearts
L’ambassade des Émirats arabes unis à Berlin a promis des fonds destinés à 8 000 masques Covid-19 pour protéger certains des enfants les plus vulnérables de la capitale allemande.
Dans un tweet, l’ambassade a déclaré qu’elle donnait les fonds à Laughing Hearts, une organisation caritative qui soutient 22 maisons pour les jeunes socialement défavorisés à Berlin et dans les environs. Plus de 2 000 enfants et adolescents bénéficient du travail accompli par l’organisation.
Hafsa Al Ulama, l’ambassadeur des Emirats Arabes Unis à Berlin, a déclaré que l’ambassade était « reconnaissante » de pouvoir jouer un rôle dans le financement des masques.
Lundi, le port de masques faciaux est devenu obligatoire pour la plupart des Allemands dans les espaces publics du pays, bien que les réglementations varient d’un État à l’autre au sein du système fédéral. Bien que les personnes à Berlin ne soient pas légalement tenues de porter les masques lors de leurs achats, elles doivent le faire dans les transports publics.
Dans la majorité des États allemands, les enfants de plus de six ans doivent porter des masques faciaux. Les personnes trouvées en train de bafouer le règlement encourent une amende de 150 €. La peine peut doubler pour les récidivistes et les commerçants risquent une amende de 5 000 € s’ils ne fournissent pas de masques à leurs employés.
L’Allemagne a été saluée pour sa réponse exemplaire à la crise des coronavirus. Les experts estiment que l’imposition rapide de mesures de verrouillage par le pays, combinée à des tests Covid-19 à grande échelle, a sauvé la nation de décès plus élevés du type de ceux des États-Unis, de l’Italie et de la Grande-Bretagne.
Les Émirats arabes unis et l’Allemagne ont collaboré aux réponses des coronavirus des deux pays. Mme Al Ulama a déclaré dans une interview précédente que les deux nations avaient travaillé en étroite collaboration, échangeant des conseils sur les meilleures pratiques depuis le début de l’épidémie.