Des centaines de Rohingyas affamés sauvés d’un bateau dérivant

Des centaines de Rohingyas affamés sauvés d’un bateau dérivant

Des garde-côtes du Bangladesh retrouvent 24 morts à bord d’un navire soupçonné d’être en mer depuis deux mois

Un bateau transportant des migrants rohingyas est détenu dans les eaux territoriales malaisiennes de Langkawi le 5 avril 2020. Agence malaisienne d'application des lois maritimes via Reuters

Au moins deux douzaines de Rohingyas ethniques sont morts sur un navire qui a dérivé pendant des semaines après avoir échoué à atteindre la Malaisie, ont déclaré jeudi des responsables des garde-côtes du Bangladesh, après le sauvetage de 396 survivants affamés.

Pendant des années, les Rohingyas du Myanmar sont montés à bord de bateaux organisés par des passeurs dans l’espoir de trouver refuge en Asie du Sud-Est, effectuant généralement des voyages pendant la saison sèche de novembre à mars, lorsque les eaux sont calmes.

Un groupe de défense des droits de l’homme a déclaré qu’il pensait que davantage de bateaux transportant des Rohingyas, une minorité musulmane, dérivaient en mer, les blocages de coronavirus en Malaisie et en Thaïlande rendant plus difficile pour eux de trouver refuge.

« Ils sont restés en mer pendant environ deux mois et étaient affamés », a déclaré à Reuters un responsable des garde-côtes du Bangladesh, ajoutant que le navire avait été ramené à terre mercredi soir.

Les survivants à bord seraient envoyés au Myanmar, a déclaré le responsable.

Les images vidéo montraient une foule composée principalement de femmes et d’enfants, certains maigres et incapables de se tenir debout, aidés à descendre. Un homme émacié gisait sur le sable.

Un réfugié a déclaré à un journaliste que le groupe avait été refoulé de Malaisie trois fois et qu’une bagarre avait éclaté à bord entre les passagers et l’équipage à un moment donné.

Thierno

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Si vous souhaitez recevoir votre revue de presse par email chaque matin, abonnez ici !