Frustration des musulmans français face à la pénurie de lieux de sépulture islamiques appropriés sous le régime de Covid-19
Anxiété» et «inquiétude» de la famille face au manque de lieux de sépulture appropriés en France
Les familles musulmanes françaises se sont retrouvées aux prises avec des réponses à la suite de l’épidémie de Covid-19 en raison d’un manque critique de lieux de sépulture islamiques appropriés disponibles pour les personnes tuées pendant la crise.
Alors que les citoyens de toutes confessions en France font face aux sombres nouvelles réalités présentées par la pandémie mondiale, les musulmans en particulier sont confrontés à la perspective de ne pas pouvoir enterrer leurs proches selon leurs coutumes religieuses.
La pénurie critique d’espaces de sépulture musulmans appropriés, mis à part d’autres cimetières et béni par un imam, fait partie d’un héritage dépassant de loin le début de l’épidémie de coronavirus.
À l’heure actuelle, selon les rapports, seulement 600 villes des 35 000 communes françaises ont désigné des sépultures musulmanes.
Avec plus de 15 700 personnes tuées en France par le coronavirus et plus de 103 000 cas signalés, les dirigeants musulmans ont fait pression sur les autorités à tous les niveaux, du président français Emmanuel Macron jusqu’aux maires locaux, pour une résolution rapide du problème.
Frustration des musulmans français face à la pénurie de lieux de sépulture islamiques appropriés sous le régime de Covid-19
«Anxiété» et «inquiétude» de la famille face au manque de lieux de sépulture appropriés en France
15 avril 2020
Les familles musulmanes françaises se sont retrouvées aux prises avec des réponses à la suite de l’épidémie de Covid-19 en raison d’un manque critique de lieux de sépulture islamiques appropriés disponibles pour les personnes tuées pendant la crise.
Alors que les citoyens de toutes confessions en France font face aux sombres nouvelles réalités présentées par la pandémie mondiale, les musulmans en particulier sont confrontés à la perspective de ne pas pouvoir enterrer leurs proches selon leurs coutumes religieuses.
La pénurie critique d’espaces de sépulture musulmans appropriés, mis à part d’autres cimetières et béni par un imam, fait partie d’un héritage dépassant de loin le début de l’épidémie de coronavirus.
À l’heure actuelle, selon les rapports, seulement 600 villes des 35 000 communes françaises ont désigné des sépultures musulmanes.
Avec plus de 15 700 personnes tuées en France par le coronavirus et plus de 103 000 cas signalés, les dirigeants musulmans ont fait pression sur les autorités à tous les niveaux, du président français Emmanuel Macron jusqu’aux maires locaux, pour une résolution rapide du problème.
Dans un communiqué, le Conseil français de la foi musulmane (CFCM) s’est dit frustré par la lenteur de la réponse même si M. Macron ainsi que le ministre français de l’Intérieur Christophe Castaner ont déclaré qu’ils veilleraient à ce que les musulmans décédés pendant la pandémie soient enterré selon la tradition.
«Chaque fois qu’une difficulté lui a été signalée, le CFCM a systématiquement contacté le maire de la commune concernée pour trouver des solutions. Cependant, il est clair que certaines de ces solutions sont lentes à venir, plongeant les familles dans l’anxiété, l’inquiétude et les malentendus », a déclaré l’instance représentative.
« En cette période historique que nous traversons, nous demandons solennellement aux maires de France d’assumer la responsabilité de la souffrance et de la douleur de ces familles qui ont perdu un être cher et qui ont beaucoup de mal à enterrer leur défunt », a-t-il ajouté. .
Déjà le CFCM, qui a des contacts étroits avec le gouvernement parisien, a dû accepter des mesures extraordinaires pour les musulmans face à l’urgence sanitaire mondiale.
Le lavage rituel des morts, conformément à la foi islamique, a dû être réduit par crainte qu’il ne propage le virus. De même, la taille des rassemblements funéraires a dû être considérablement réduite. Les mosquées ont fermé en France, comme elles l’ont fait à travers le monde.