Quelques semaines après que le président Muhammadu Buhari a consenti à libérer certaines personnes des centres correctionnels pour réduire la congestion, des informations qui paraissent à cette époque affirment qu’un autre groupe de 2 600 détenus a été amnistié.

S’exprimant lors d’une conférence de presse le jeudi 9 avril, le ministre de l’Intérieur, Rauf Aregbesola, a laissé entendre que les détenus qui bénéficieront de la liberté comprendront les personnes âgées de 60 ans ou plus, les personnes gravement malades, les personnes souffrant de troubles mentaux, parmi lesquelles autres.

Aregbesola a noté dans sa déclaration au siège du Service correctionnel nigérian à Abuja que le gouvernement fédéral avait envisagé de lâcher les 2600 détenus dans le cadre des mesures visant à décongestionner les établissements pénitentiaires pendant la pandémie de COVID-19.

Il a déclaré: « Sur les 2 600 détenus, 70 détenus seront libérés aujourd’hui du centre de détention maximal de Kuje. »

«Les personnes admissibles au pardon comprennent les détenus de 60 ans et plus; les personnes en mauvaise santé susceptibles d’entraîner la mort; les condamnés purgeant une peine de trois ans et plus et ayant moins de six mois à purger; les détenus ayant des problèmes mentaux; et les détenus avec une option d’amende ne dépassant pas N50,000. « 

«Dans un geste symbolique de l’amnistie accordée aux 2 600 détenus à travers le Nigéria, 41 détenus fédéraux et 29 détenus FCT, soit un total de 70 détenus répondant aux critères ci-dessus, seront libérés aujourd’hui du centre de détention de Kuje à Abuja. Cette amnistie ne s’appliquera pas aux détenus condamnés pour des délits violents extrêmes tels que terrorisme, enlèvement, banditisme armé, viol, traite d’êtres humains, homicide coupable, etc. »

Aregbesola a ajouté:  «Les gouverneurs des 36 États sous la juridiction desquels la plupart des détenus ont été incarcérés achèveront l’exercice conformément au principe fédéral.»

Pendant ce temps, le parti d’opposition du Nigéria, le Parti démocratique du peuple (PDP), a dit aux Nigérians de blâmer l’administration dirigée par le président Muhammadu Buhari si les cas de coronavirus augmentaient après l’invitation de médecins chinois dans le pays.