“Parfum du prophète” et huile aux fleurs : comment la « médecine islamique » a aggravé l’épidémie de Covid-19 en Iran

“Parfum du prophète” et huile aux fleurs : comment la « médecine islamique » a aggravé l’épidémie de Covid-19 en Iran

Depuis le début de la pandémie de coronavirus Covid-19 en Iran, certains extrémistes religieux et ayatollahs sont très critiqués par les internautes iraniens. Entre blocage des mesures nécessaires, mais aussi remèdes saugrenus, certains d’entres eux sont même accusés d’être des responsables directs de la propagation du virus.

Le dernier bilan officiel présenté par les autorités iraniennes fait état de 2 757 décès dus au coronavirus Covid-19 pour un total de 41 495 personnes infectées au 30 mars 2020. Néanmoins, ces chiffres officiels ont été très critiqués par plusieurs experts internationaux,  comme dans cet article du Business Insider affirmant que le bilan est bien plus lourd que les annonces officielles.

La rédaction des Observateurs de France 24 a également pu s’entretenir avec plusieurs médecins et infirmières qui ont aussi dénoncé une différence entre les chiffres et ce qu’ils observaient sur le terrain.

>> A lire sur les Observateurs : En Iran, les autorités « dissimulent » de nombreux décès liés au Covid-19

En Iran, c’est la ville de Qom, ville sacrée pour les chiites et abritant de nombreuses écoles de théologie islamique, qui est considérée comme le premier foyer de coronavirus. Depuis le 19 février 2020, lorsque l’Iran a annoncé les premiers cas sur son territoire, plusieurs voix dans le domaine médical ont demandé la mise en quarantaine de Qom. Pourtant, il n’en a rien été. Les autorités religieuses les plus conservatrices se sont fortement opposées aux mesures de sécurité prétendant que la situation était sous contrôle.

Thierno

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Si vous souhaitez recevoir votre revue de presse par email chaque matin, abonnez ici !