La course internationale à la recherche d’un vaccin contre le coronavirus a été stimulée par une promesse britannique de 210 millions de livres sterling – la plus importante contribution d’un pays. Le don a été annoncé par Boris Johnson à la suite d’un sommet virtuel du G20 aujourd’hui, et porte le montant total de l’aide britannique dépensée contre le coronavirus à 540 millions de livres sterling. Le Premier ministre a déclaré que cet argent garantirait que les scientifiques britanniques « mèneraient la lutte mondiale » contre Covid-19, mais a appelé les gouvernements du monde entier à « intensifier leurs efforts ». La Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI), qui soutient le développement de vaccins qui seront disponibles dans le monde entier, a déclaré qu’elle avait besoin de 2 milliards de dollars (1,65 £) de financement supplémentaire de la part des gouvernements internationaux pour développer le vaccin crucial.

Boris Johnson a déclaré: «  Alors que nos brillants médecins et infirmières combattent le coronavirus chez eux, ce financement britannique record aidera à trouver un vaccin pour le monde entier. Les médecins et chercheurs britanniques sont à l’avant-garde de ce travail de pionnier. «Mon appel à tous les pays du G20 et aux gouvernements du monde entier est de nous intensifier et de nous aider à vaincre ce virus. « En attendant, je tiens à répéter à tout le monde qu’ils doivent rester à la maison, protéger le NHS et sauver des vies. » Le Royaume-Uni est l’un des nombreux pays qui acheminent des fonds vers le CEPI. Tous les gouvernements du G20 devraient engager un financement de 82 millions de livres sterling pour combler le déficit.

Le Royaume-Uni avait déjà fait un don de 250 millions de livres sterling avant l’engagement supplémentaire d’aujourd’hui. Le gouvernement a déclaré qu’un paquet supplémentaire d’aide ira à la production de tests rapides pour le coronavirus et au test et au développement de médicaments pour traiter la maladie, à utiliser au Royaume-Uni et dans le monde. Les experts de la santé mondiale ont identifié la faiblesse des systèmes de santé des pays en développement comme l’un des plus grands risques pour la propagation mondiale du virus. Une « deuxième vague » de la pandémie dans les pays pauvres pourrait avoir un impact sur ceux qui ne font que se remettre et saper les efforts actuels pour arrêter la propagation de la maladie, a déclaré le gouvernement. Une partie du financement britannique servira à tester l’efficacité des médicaments existants contre le coronavirus, tels que les médicaments actuellement utilisés dans les cas de paludisme, et à rechercher et tester de nouveaux traitements.