La lutte contre la maladie à coronavirus à la une des quotidiens
La pandémie de coronavirus reste le
sujet dominant dans les quotidiens reçus vendredi à l’APS, lesquels
évoquent l’espoir suscité par le traitement de la maladie par
l’hydroxychloroquine.
‘’Le fol espoir’’, titre EnQuête. ‘’Le traitement du nouveau
coronavirus (Covid-19) par l’hydroxychloroquine a été validé par le
professeur [Moussa] Seydi’’, rapporte le même journal, parlant ainsi de
l’infectiologue et fer de lance du corps médical chargé de soigner les
malades infectés par ce virus au Sénégal.
Au Sénégal, la chloroquine est utilisée pour soigner les personnes
infectées par le Covid-19 et a donné des résultats satisfaisants, selon
M. Seydi.
Utilisé depuis des décennies pour le traitement du paludisme, ce
médicament est jugé efficace contre la maladie à coronavirus et est
l’objet d’un vif débat au sein de la communauté scientifique.
Son efficacité aurait été prouvée par le médecin français Didier Raoult et ses collaborateurs.
‘’Nous avons réuni tout ce qu’on a comme hydroxychloroquine pour le
mettre à la disposition de l’Etat’’, a dit à EnQuête le président du
Syndicat des pharmaciens du Sénégal.
‘’Chloroquine, la grande revanche’’, écrit Le Témoin Quotidien en
rappelant que ce médicament ‘’chassé en 2013 par l’artémisinine, une
molécule chinoise’’ est en train de refaire ‘’son apparition en 2020
pour combattre une pandémie mondiale d’origine… chinoise’’.
‘’On se rend compte que ce coronavirus avec lequel on veut faire
paniquer le monde entier est sans doute redoutable mais enfin
parfaitement guérissable avec la chloroquine’’, écrit l’éditorialiste du
même journal.
‘’La chloroquine, l’espoir’’, écrit L’As, ajoutant que ce médicament
vient gommer ‘’la grisaille’’. ‘’Son hypothèse a été adoptée
officiellement par la France et des scientifiques reconnus’’, lit-on
dans L’AS.
‘’Le professeur Didier Raoult n’a jamais tergiversé sur l’utilisation
de la chloroquine pour soigner le Covid-19, malgré les nombreuses
appréhensions du monde scientifique et de l’OMS (Organisation mondiale
de la santé)’’, souligne-t-il.
En France, le conseil scientifique mis en place pour éradiquer le
Covid-19 ‘’doute de l’efficacité de la chloroquine’’, mais ‘’ses
arguments se sont effondrés comme un château de cartes’’ car, selon
Source A, le chef de l’Etat français a autorisé l’usage de ce médicament
pour le traitement de la maladie à coronavirus.
Au Sénégal, le chef de l’Etat, ‘’sans doute au parfum de ce qui passe
chez l’ancien colonisateur, doit suivre attentivement la situation et
faire confiance à [Abdoulaye] Diouf Sarr (le ministre de la Santé) et à
son équipe, qui parviennent à guérir des patients atteints du
Covid-19’’.
Mais, pour les Sénégalais, le confinement serait la règle d’or pour
éviter la maladie, selon le même journal. ‘’Restez chez vous’’, leur
conseille-t-il.
‘’Colère’’
Sud Quotidien évoque la demande d’annulation de la dette de l’Afrique
faite aux institutions financières internationales par le chef de l’Etat
sénégalais, Macky Sall.
La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement
préfère ‘’un allègement’’ de la dette des pays africains à son
annulation, selon Sud Quotidien.
‘’Les bailleurs ‘confinent’ Macky [Sall]’’, écrit le même journal, concernant ce sujet.
WalfQuotidien estime que, pour le financement de la lutte contre la
pandémie de coronavirus au Sénégal, ‘’l’Etat veut se faire supplanter
par le secteur privé’’.
Le même journal évoque ‘’la colère’’ du chef de l’Etat, qui aurait jugé
‘’pingres’’ les entreprises privées sénégalaises quand il s’agit de
débourser pour éradiquer la maladie.
‘’Alors que l’Etat a toujours foulé au pied le patriotisme économique
auquel l’invite le secteur privé, il se désole aujourd’hui de sa faible
contribution [à l’effort] de guerre contre le coronavirus’’, lit-on dans
WalfQuotidien.
‘’Le chef de l’Etat (…) s’attendait sans doute à des contributions
records, comme au royaume du Maroc où les grands groupes ont cassé la
tirelire, pas à l’aumône de 641 millions de francs CFA qu’aurait donnée
le secteur privé sénégalais’’, écrit le même journal.
Le journal EnQuête estime que pour trouver les moyens d’éradiquer la
maladie, ‘’la vraie porte à laquelle il faut taper, c’est celle des
institutions internationales’’.