CORONAVIRUS : PRÈS DE DEUX MILLIARDS DE PERSONNES CONFINÉES, LA PANDÉMIE S’ACCÉLÈRE
Plus de 1,8 milliard d’habitants confinés, un bilan qui dépasse 16.000 morts et les systèmes de plusieurs pays développés au bord de l’asphyxie: la pandémie de coronavirus continue de s’accélérer et de semer le chaos partout à travers le monde.
La pandémie de coronavirus s’accélère mais sa trajectoire peut être modifiée, a estimé lundi l’Organisation mondiale de la santé, appelant les pays à passer à l’«attaque» en testant tous les cas et en plaçant en quarantaine leurs proches contacts.
Ce mardi, ce sont les Britanniques qui découvrent le quotidien calfeutré. Le Premier ministre Boris Johnson, après des semaines d’atermoiements, s’y est finalement rallié, décrétant lundi soir un confinement pour au moins trois semaines au Royaume-Uni.
En Russie, c’est la fermeture effective des écoles qui est entrée en vigueur cette semaine, tandis que les Moscovites âgés de plus de 65 ans étaient contraints soit de rester chez eux, soit de se retirer dans leur maison de campagne.
En Europe, le cap des 10.000 personnes tuées par le coronavirus a été franchi en ce début de semaine, la majorité en Italie (environ 6.000), pour un total de près de 185.000 cas d’infection – une comptabilité officielle sans doute inférieure à la réalité.
Et les systèmes de santé, y compris des pays les plus développés, sont au bord de l’explosion.
Avec une image symbolique, une patinoire devenue morgue : à Madrid, les autorités ont dû opérer cette transformation pour entreposer des cadavres, lors d’une journée noire avec près de 500 morts en 24 heures. L’Espagne, deuxième pays le plus touché d’Europe, déplore au total 2.182 décès et plus de 33.000 infections.
Fait historique, l’Union européenne a suspendu lundi le Pacte de stabilité et de croissance, c’est-à-dire ses règles budgétaires.
Même l’Allemagne, chantre de la rigueur économique, a décidé de suspendre ses restrictions constitutionnelles liées aux déficits publics afin d’injecter des centaines de milliards d’euros pour soutenir son économie nationale. Sachant que le gouvernement table sur une récession «d’au moins 5%» pour 2020.
Les Etats-Unis, eux, vont «très bientôt» se rouvrir au monde des affaires, a paradoxalement déclaré Donald Trump dans la nuit de lundi à mardi. «L’Amérique sera bientôt de nouveau ouverte aux affaires. Très bientôt. Bien plus tôt que trois ou quatre mois comme quelqu’un le suggérait. Bien plus tôt. Nous ne pouvons pas laisser le remède être pire que le problème lui-même», a déclaré le président américain lors de son point presse quotidien à la Maison Blanche.
Fait historique, l’Union européenne a suspendu lundi le Pacte de stabilité et de croissance, c’est-à-dire ses règles budgétaires.
Même l’Allemagne, chantre de la rigueur économique, a décidé de suspendre ses restrictions constitutionnelles liées aux déficits publics afin d’injecter des centaines de milliards d’euros pour soutenir son économie nationale. Sachant que le gouvernement table sur une récession «d’au moins 5%» pour 2020.
Les Etats-Unis, eux, vont «très bientôt» se rouvrir au monde des affaires, a paradoxalement déclaré Donald Trump dans la nuit de lundi à mardi. «L’Amérique sera bientôt de nouveau ouverte aux affaires. Très bientôt. Bien plus tôt que trois ou quatre mois comme quelqu’un le suggérait. Bien plus tôt. Nous ne pouvons pas laisser le remède être pire que le problème lui-même», a déclaré le président américain lors de son point presse quotidien à la Maison Blanche.