MEURTRE DE MARIÈME DIAGNE : Le passé carcéral d’Assane Gueye ressurgit
Assane Gueye le présumé meurtrier de Marième Diagne, la jeune fille
poignardée à mort alors qu’elle était en état de grossesse, a un passé
carcéral. L’homme a déjà fait de la prison suite à une condamnation à 2
mois de prison ferme pour vol d’ordinateur.
D’après
ses confessions au cours de son audition complémentaire, hier mardi, 10
mars, par les enquêteurs du poste de police de Nguinth, les faits
remontent à 2014. Marchand ambulant à l’époque, il écoulait ses
marchandises entre Mbour et Thiès. Pris en flagrant délit pour vol
d’ordinateur, il sera jugé au Tribunal de grande instance et purgera sa
peine à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Thiès.
Dans
les colonnes de L’Obs de ce mercredi, sa mère, Sokhna Ndiaye Touré, le
décrit « un garçon perturbé qui ne fait que des bêtises ». Le 7 mars 2020,
Assane Guèye fera le trajet du Maroc à Thiès, pour réclamer un montant
de 3 millions F CFA, à son ex-petite amie, Marième Diagne, 25 ans, qu’il
a poignardée à mort.
Avant de passer à l’acte,
il a eu à un échange téléphonique avec l’époux de la victime, Cheikh
Faye. Ce dernier, alité ce samedi tragique à la suite d’une opération
subie à l’épaule, demandait des comptes à Assane Gueye, après que son
épouse lui a dit que ce dernier l’avait menacée de mort. Le rival aurait
nié les faits, soutenant que la jeune étudiante lui devait une somme
d’argent. Somme que l’époux acceptait de lui payer à la condition qu’il
lui apporte les preuves des transactions financières. Mais Assane est
passé à l’ignoble acte, le même jour. Ce, après que la défunte et sa
maman se sont rendues à la police pour déposer une plainte, sur
recommandation du mari, pour menaces de mort.
La
jeune femme a été inhumée hier au cimetière Gouye Tékhé du quartier
Médina Fall. Venu d’Espagne, le veuf a tenu à assister à l’inhumation,
rendant hommage à son épouse qu’il décrit comme « une femme modèle,
exemplaire et obéissante ». Il a porté plainte contre Assane Gueye, qui
sera présenté, aujourd’hui, au Procureur Thierno Demba Sow