Éventuel 3e mandat : Moussa Taye dissèque le Sall jeu des Mackystes…
« Le jeu est compris« , c’est la réaction de Moussa Taye en réponse à de Boun Abdallah qu’il taxe de «clown de la République». Le porte-parole et conseiller politique de Khalifa Sall sort de son mutisme pour donner son avis sur le débat sur la question du 3e mandat.
Un débat ré-ouvert depuis la sortie du Secrétaire général du Palais de la République (SGPR), Mouhamed Boun Abdallah Dionne qui déclarait que « l’histoire du président Macky Sall et le peuple sénégalais va se poursuivre jusqu’en 2035 », mais aussi Mbaye Ndiaye qui déclare que « le chef de l’État, Macky Sall, est à son premier mandat… »
« Boun Abdallah Dionne, dans une explication étriquée, tente maladroitement de justifier une éventuelle troisième candidature de son mentor Macky Sall. L’ex PM, prototype de l’inutilité et de l’inefficience de la station primatoriale sous Sall, évoque doctrine, jurisprudence et pratiques internationales pour valider sa théorie trop alambiquée. A peine eut-il terminé sa logorrhée que l’impertinent Mbaye Ndiaye prend le relais…« , regrette Moussa Taye.
« Cependant, poursuit le conseiller politique dans une note parvenue à pressafrik, ce dernier ne mérite pas vraiment notre attention. Au vu de sa piètre prestation, il mérite plutôt notre ‘ndeyssane’, (compassion)… Le jeu est compris. Les Sénégalais sont conscients de l’envie manifeste de Macky Sall de s’éterniser au pouvoir. Les faits, gestes et attitudes de son camp le prouvent éloquemment… La posture du Secrétaire général de la Présidence ne l’honore point… » Il taxe Boun Dionne de « clown de la République. Il est devenu, après ses pas de danse endiablés au rythme du mbarass, le clown de la République, manquant d’élégance, de retenue et même de vergogne comme le soulignait, à son propos, le propos éloquent d’un célèbre guide religieux ».
« Il y a des affaires beaucoup plus urgentes à régler, matière plus sérieuse à réfléchir. Car, pendant que Le SG de la PR et ses camarades de parti polluent l’atmosphère avec la question du 3e mandat, les paysans sont dans le désarroi, les étudiants dans le dénuement, les enseignants dans la rue, nos compatriotes de la diaspora dans la solitude et l’angoisse, Guy encore en prison… Donc, la situation est trop sérieuse pour manipuler l’opinion publique. Le bail de Macky avec le peuple, après l’usurpation éhontée de 2019 prend fin en 2024. Terminus, on rebat les cartes…« , renchérit-il.
Non sans demander aux responsables apéristes, désireux de remplacer leur mentor, de s’ « armer de courage et de descendre dans l’arène politique car, la fortune est bien dans le courage. Ceux comme Boun, mendiants des faveurs, bénéficiaires de la bourse, de la prime de l’amitié devrais-je dire, doivent cesser les nauséeuses combines… Que tous retiennent surtout cette leçon élémentaire : nul régime n’est éternel encore moins ceux fondés sur l’iniquité et la négation des droits…«