Une partie de l’aide au développement des pays pauvres est détournée vers les paradis fiscaux

Une partie de l’aide au développement des pays pauvres est détournée vers les paradis fiscaux

Trois chercheurs ont étudié les flux financiers de vingt-deux Etats, dans un rapport publié par la Banque mondiale.

C’est en découvrant qu’une hausse des cours du pétrole entraînait un afflux de capitaux vers les paradis fiscaux que Bob Rijkers, économiste à la Banque mondiale, a eu cette idée de recherche : et si l’aide au développement produisait les mêmes effets ? La réponse est oui.

A la question « Les élites captent-elles l’aide au développement ? », le rapport publié, mardi 18 février, par la Banque mondiale conclut : « Les versements d’aides vers les pays les plus dépendants coïncident avec une augmentation importante de transferts vers des centres financiers offshore connus pour leur opacité et leur gestion privée de fortune. »

Autrement dit, une partie de l’aide publique au développement dans les pays pauvres est détournée vers les paradis fiscaux. Le taux de fuite présumée s’élève en moyenne à 7,5 %.

Souare Mansour

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