Des terroristes de Boko Haram sont soupçonnés d’avoir posé des engins explosifs improvisés (IED) dans certaines zones de la ville de Chibok, dans l’État de Borno, a indiqué une source.

Certains soldats de l’ armée nigériane ont malheureusement été également victimes de ces engins après que leur convoi a heurté certains des engins plantés par des insurgés présumés de Boko Haram à Korongilum, une communauté de la région du gouvernement local de Chibok, dans l’État de Borno.

Selon les informations recueillies, les soldats ont été déployés dans la région mercredi matin dans le cadre d’un groupe d’intervention rapide chargé de combattre une attaque de Boko Haram dans la communauté après que les insurgés ont attaqué la communauté mardi, incendiant plusieurs maisons.

Des sources citées par TheCable jeudi ont déclaré que les troupes du 117 bataillon de l’armée, dont le siège est à Chibok, se trouvaient à quelques kilomètres de Korongilum lorsque leurs camions-fusils et autres véhicules du convoi ont été emportés par la route par l’explosif.

« Sept soldats ont été gravement blessés et la jambe de l’un d’eux a été coupée par l’explosion », a déclaré une source.

«Les troupes étaient dirigées par un officier opérationnel sur instruction du lieutenant-colonel SA Yahaya, le commandant (cmdt) qui coordonnait depuis le quartier général du bataillon.

«Le commandant a peut-être été la cible, car l’un de ses véhicules faisait partie du convoi, mais il n’était pas là.»

Une autre source a déclaré: «Il semble que les insurgés de Boko Haram ont planté des engins piégés dans toute la communauté, et certains villageois ont commencé à emballer leurs affaires par crainte d’une nouvelle attaque.»

Un résident a également ajouté que de nouveaux renforts militaires devaient encore arriver après que l’équipe initiale se soit heurtée à l’embuscade à la bombe. Le résident a déclaré:  «Au moment où nous parlons, il n’y a pas de troupes ici. Hier, ceux qui étaient censés être ici sont tombés sur l’IED, et nous n’avons pas encore vu de renfort. »

Cependant, contacté pour une réaction, Sagir Musa, porte-parole de l’armée, a déclaré qu’il ne pouvait pas réagir car il n’était pas à Maiduguri et n’avait aucune connaissance de ladite attaque contre des soldats.

«Je ne peux pas réagir parce que je ne suis pas à Maiduguri. Je ne suis pas au courant », a-t- il dit.

Par ailleurs, Naija News a précédemment rapporté que le gouverneur de l’État de Borno, Babagana Zulum, avait appelé au recrutement d’au moins 100 000 combattants de l’armée, à un meilleur financement, à un équipement moderne et à la participation des habitants si l’insurrection de Boko Haram devait être anéantie.