Mame Mactar Guèye: « Ma fille commence à exprimer des tendances dépressives et suicidaires »

Mame Mactar Guèye: « Ma fille commence à exprimer des tendances dépressives et suicidaires »

« Ma fille commence à exprimer des tendances dépressives et suicidaires. Je n’accepterai plus jamais qu’on veuille passer par ma famille pour me détruire et me faire taire. Ma fille n’a aucune responsabilité dans les combats que mène son père ». Dixit Mame Mactar sur sa page Facebook ce mercredi. Le vice-président de Jamra fait ainsi le condensé de l’affaire Fatou Bintou Gueye, sa fille. 

Voici, In Extenso sa déclaration

« Je conteste la thèse du porte-parole de la Police, le lieutenant Ndiassé Dioum, soutenant que «c’est la police qui a retrouvé ma fille dans une auberge, après l’avoir géolocalisée». C’est inexacte. Je prends à témoin son patron de la Sûreté urbaine (S.U.), le Commissaire Bara Sangaré. C’est moi qui ai appris à ce dernier que ma fille a été retrouvée par une mère de famille layéne, Sokhna F.S. Laye (face mausolée Seydina Limamou). J’en ai aussitôt informé le Commissaire Sangaré qui m’a demandé de lui emmener immédiatement ma fille, pour audition. Ce que j’ai fait.

Mais, au bout d’un moment, le commissaire Sangaré dû interrompre l’audition de ma fille, au motif que « sa lucidité laissait à désirer ». En effet, ma fille a servi de multiples versions aux enquêteurs. Et puisque le patron de la S.U. voulait un PV d’audition crédible et fiable, il demanda une suspension des auditions jusqu’à lundi. Ce que tout le monde accepta.

Qu’est ce qui explique alors cette précipitation suspecte du chargé de la communication de la Police nationale, le Lieutenant Ndiassé Dioum, consistant à aller s’épancher dans une radio de la place pour déclarer «qu’il n’y a pas eu d’enlèvement»! Qui a parlé d’enlèvement? J’ai clairement spécifié dans ma saisine (remise aux Commissaires Dramé et Sangaré) que «ma fille a disparu»!

Le lieutenant Dioum a outrepassé ses prérogatives en livrant hâtivement les bribes d’une audition inachevée. Et qui étaient loin d’être validées. D’autant que, je le répète, les enquêteurs ont non seulement noté que la lucidité de ma fille laissait à désirer, mais que les mille et une versions livrées aux enquêteurs par ma fille, toujours sous le coup de la panique, commandaient d’attendre au moins que les enquêteurs aient fini leur audition, avant que l’on aille se livrer à une course au scoop, en faisant cette déclaration fracassante, qui a profondément BLESSÉE MA FILLE, qui commence à exprimer des tendances DÉPRESSIVES et suicidaires.

Thierno

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