Choc aux Royaume-Uni après le suicide de l’ex du Prince Harry, présentatrice de télévision
La présentatrice de télévision britannique Caroline Flack a été retrouvée morte à son domicile, samedi dernier, à l’âge de 40 ans après s’être suicidé. Il semblerait que la jeune femme était malade des nerfs et consommait des antidépresseurs. Connue pour avoir présenté l’émission Love Island, Caroline Flack devait être présentée devant le juge au mois de mars. Elle était accusée d’avoir frappé son petit ami, le joueur de tennis Lewis Burton, avec une lampe pendant son sommeil.
Flack avait plaidé non coupable lors d’une comparution en décembre, mais avait été empêché de communiquer Burton depuis lors, avec qui elle continuait d’entretenir une relation.
Selon l’AFP, le compagnon de Caroline Flack était revenu sur ses accusations dans un message sur Instagram, affirmant finalement qu’elle ne l’avait pas frappé avec une lampe.
Dimanche, il a publié sur le même réseau social un hommage à sa compagne disparue, se disant le cœur brisé. Je suis tellement perdu que je n’ai plus les mots, je souffre tellement, tu me manques tellement, a écrit Lewis Burton.
Caroline avait eu une liaison avec le prince Harry. Son petit ami actuel a publié de belles paroles sur les réseaux sociaux à l’occasion de la Saint Valentin quelques heures avant sa mort. Elle a été décrite par ses amis comme une personne particulièrement « vulnérable » après ces mois au cours desquels les médias ont examiné sa vie tumultueuse.
Les réseaux sociaux mis en cause
Les réseaux sociaux sont mis en cause dans le suicide de la présentatrice, qui avait subi à plusieurs reprises des attaques sur internet depuis son arrestation. Depuis l’annonce de son suicide la jeune femme faisait à nouveau les titres des tabloïds britanniques.
Dimanche 150 000 signatures figurées sur une pétition en ligne pour demander une enquête au sein des médias à la suite de la mort de la présentatrice ainsi que pour le mauvais traitement infligé au couple princier Harry et Meghan, qui avait lancé à l’automne 2019 des poursuites judiciaires contre plusieurs tabloïds pour atteinte à leur vie privée.
Pour le présentateur David Bull, il ne fait aucun doute que les réseaux sociaux ont joué un rôle important dans cette affaire. J’aimerais que les gens réfléchissent plus sérieusement à ce qu’ils tweetent, a-t-il ajouté sur Twitter.