Viol collectif à Keur Massar : Comment la Sr a mis la main sur les « bourreaux » de l’employée de Edk

Viol collectif à Keur Massar : Comment la Sr a mis la main sur les « bourreaux » de l’employée de Edk

L’attente a été longue pour l’employée de Edk agressée et violée le 26 janvier dernier à l’Unité 14 des Parcelles assainies de Keur Massar, à l’aube. Agée de 25 ans, M.T. a vécu les pires moments de sa vie. Une souffrance renforcée par l’idée de savoir que ses deux « violeurs » sont dans la nature, car s’étant enfui après leur acte odieux. « Depuis, elle est traumatisée. Elle a affirmé que les agresseurs l’ont brutalisée. Elle a mal partout », a confié une source proche de la victime.
Trois semaines après la commission des faits, les deux bourreaux ont été mis aux arrêts par le Section de recherches (Sr) de la gendarmerie de Colobane, ce vendredi. En fait, dans ce dossier, ce sont les pandores de la brigade de Keur Massar qui ont été saisis en premier par la famille de la fille. Finalement, l’enquête a été transférée à la Section de Recherches. Une réquisition téléphonique est ainsi faite sur le téléphone de la victime. Les investigations commencent à porter ses fruits.
La victime a formellement identifié ses agresseurs

La localisation va envoyer les gendarmes chez une dame domiciliée à Thiaroye Tally Diallo. Trouvée en possession de la cellulaire de M. T, la concernée a soutenu l’avoir achetée. Ce, avant de conduire les éléments de la Sr chez le vendeur. Quid de la provenance de l’objet, les mis en cause n’ont pas été en mesure d’apporter une réponse claire. Sur ce, ils ont tous les deux été placés en garde-à-vue.
Ensuite, les recherches ont été poursuivies. Lesquelles ont abouti à l’interpellation d’un individu surnommée Bathie au Lac Rose. Par la suite, la victime est convoquée pour procéder à l’indentification de ses agresseurs. « Elle a reconnu facilement ses tortionnaires. De plus, M.T a raconté quelques minutes après son viol qu’elle avait entendu l’un de ses violeurs prononcer le nom de Samba (Bathie) pour appeler son co-acolyte », a soufflé notre interlocuteur.
Pour rappel, les malfaiteurs se sont relayés sur l’employée de Edk sous la menace d’un couteau. Pis, ils ont pris son argent ainsi que son téléphone portable.
L’enquête a aussi révélé que les présumés violeurs sont tous les deux domiciliés à Boune Ten-bi, non loin du lieu où les faits se sont déroulés.

Souare Mansour

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