La question mérite d’être passée à la loupe. La première version est un communiqué du ministère des Affaires étrangères qui précise le contenu des échanges entre la Délégation sénégalaise et le Comité des droits de l’homme, lors de la présentation du reste très tardive, du cinquième rapport périodique sur le pacte international relatif aux droits civils et politiques… Version officielle côté Sénégal battue en brèche par le document (Voir extrait vidéo) du Comité des droits de l’homme publié sur le site web du Haut commissariat des droits de l’homme des Nations unies. Les réponses de la délégation sénégalaise conduite par M. Samba Ndiaye Seck, Directeur de cabinet du secrétaire d’Etat auprès du garde des sceaux, laissent entendre que les autorités sénégalaises sont prêtes à accorder une réparation, à actionner une procédure afin de déterminer le préjudice subi, et ce, non sans faire observer que depuis sa libération, c’est Karim Wade ne s’est pas rapproché de la juridiction compétente, parce qu’il est absent du Sénégal. Cette réponse laisse deviner ce qui se trame en coulisse pour la réhabilitation du fils de l’ancien président Wade.
Regardez cet extrait vidéo.